5 astuces de brassage – brasser facile, rapide et moins cher !

Page de garde du livre de brassage amateur Faire sa Bière Maison

Aujourd’hui on parle technique, enfin, plutôt astuces de brassage en fait !

Je fait ici une liste non exhaustive de mes meilleurs astuces pour brasser plus facilement.

 

Certaines vont te surprendre, voir te choquer peut-être ? Alors attention ! 😉

 

Dès mes débuts dans ce formidable hobby qu’est le brassage amateur de bière, j’ai tout de suite trouvé certaines étapes très longues et fastidieuses.

Aujourd’hui je remet donc en question avec toi ces techniques qu’on à tous appris sans jamais les critiquer … À tord !

(MISE À JOUR : il y a maintenant plus que 5 conseils dans cet article 😉 )

 

 

Tu veux simplifier l’empâtage, ne plus avoir de problèmes de filtration, réduire le coût de ton matériel de brassage et même peut-être augmenter l’efficacité de tes brassins ?

 

J’ai déjà vu tellement de gens ne pas oser se lancer ou alors débuter et se lamenter du fait qu’ils galèrent en se lançant dans le brassage tout grains.

Beaucoup pensent que ça coûte cher, que ça prends trop de temps, qu’ils n’ont pas la place, que c’est trop complexe pour eux de fabriquer une pico-brasserie…

Et c’est dommage je trouve !

 

Pourtant le brassage tout grains (« All-Grain » pour les anglophones) est vraiment super gratifiant et donne énormément plus de plaisir et surtout de liberté !

Alors si t’es curieux, j’ai un truc pour toi :

 

1/5 – La solution miracle  !

Pourquoi tout le monde veut absolument acheter 3 grosses marmites encombrantes, cher et chiantes à nettoyer ? Et avoir plusieurs pompes et plein de robinets, de raccords, de valves et de tuyaux partout ?

Moi je suis partisan du brassage sans prise de tête 😉

 

Cette pico-brasserie classique est trop complexe pour la majorité des brasseurs ! Et pourtant très peu de gens remettent en cause cette manière de procéder, cette manière de penser le brassage…

 

Schéma d'une pico-brasserie à trois cuves issue d'un super projet expliqué sur le forum brassageamateur.com

Schéma d’une pico-brasserie à trois cuves issue d’un super projet expliqué sur le forum brassageamateur.com

 

Désolé pour tous ceux qui utilisent ce genre de système, vous avez certainement d’excellentes raisons pour cela ! Le schéma ci-dessus est d’ailleurs très élégant et c’est une belle installation bien conçue.

Je ne remet pas ici en cause l’utilité ou l’efficacité d’un tel système. Ça reste quand même une très bonne option pour les gens qui ont les moyens financiers, la place et la patience de l’entretenir et de brasser avec. 

 

Mais personnellement j’y vois peu d’intérêt pour brasser des volumes inférieur à  100L, surtout pour des personnes qui débutent dans le brassage et notamment parce qu’il existe une solution miracle :

 

Le sac de brassage !

 

 

Aussi appelé « Brew Bag » par nos amis anglophones, on entend souvent parler du BIAB (Brew In A Bag) qui peut se traduire par BDUS (Brasse Dans Un Sac) ! 😀

 

Avec ce sac en fibres polymères de qualité alimentaire, tissées très finement et très résistantes : fini les filtrations compliquées !

Le sac fait office de filtre, mais il permet aussi et surtout de réaliser l’empâtage dans la même cuve que l’ébullition puisqu’on peut retirer les grains de la même manière qu’on retirerai un sachet de thé.

 

Il devrait être possible de faire un sac en fibres naturelles théoriquement, mais un simple tissu de vêtement n’ira pas. Il faut du tissu grossier avec un maillage possédant un écartement entre les fils entre 0.1 et 0.5mm, assez fin mais pas trop …

Mais bref, c’est pas l’sujet !

Illustration d'un processus de brassage avec une seule cuve utilisant un sac de brassage (BIAB)

Illustration d’un processus de brassage avec une seule cuve utilisant un sac de brassage (BIAB)

 

le principe du sac est super simple, nan ?

Tu avait déjà entendu parler du « BIAB » avant de lire cet article ? Donnes donc ton avis sur cette méthode de brassage dans les commentaires, je suis vraiment curieux de savoir ce que tu en pense ! 😉

 

On n’y fait parfois pas vraiment attention quant on débute dans le brassage, mais la filtration est en fait une étape critique pour le rendement du brassage ! 

Pas aussi importante que fermentation ou le choix des houblons pour les saveurs, certes, mais ça reste une étape importante toute de même !

Et c’est aussi une des étapes les plus difficile techniquement !

 

Les difficultés du rinçage sont nombreuses :

  • ne pas casser trop la surface du gâteau de drêches
  • rincer à la bonne température (Ah bon ?… on en reparle un peu plus loin dans l’article 😉 )
  • ni trop vite ni trop doucement pour éviter la création de chemins préférentiels
  • maintenir un bon pH et une densité suffisante pour éviter d’extraire les tanins
  • re-circuler une grande quantité de moût pour avoir une bière limpide
  • ne pas utiliser trop de blé, de seigle ou d’avoine sinon ça colmate le filtre …

Quelle galère !

 

 

Les avantages du sac de brassage :

  • Permet de devoir acheter deux cuves de moins pour débuter !
  • Permet de filtrer super facilement après l’empâtage, suffit de soulever le sac
  • Permet d’utiliser plus d’avoine et de blé que les autres techniques
  • Permet de broyer son grain plus finement (=meilleur rendement) sans risque de colmater le filtre

 

Cette astuce de brassage c’est clairement la meilleur que je pourrais donner non seulement au brasseur débutant, mais aussi et surtout à tous les brasseurs qui disent ne plus avoir le temps de brasser ou qui trouvent que c’est fatiguant et trop complexe ou volumineux !

 

Pour ceux qui se poseraient la question, voici à quoi ressemble un sac de brassage :

 

C’est un simple sac dans lequel on vas mettre nos grains broyés pour l’empâtage puis retirer avant l’ébullition.

Il suffit de le fixer autour de la cuve de brassage (après l’avoir bien nettoyé) et de brasser dedans, c’est aussi simple que ça !

 

Les deux seule inconvénients que j’ai réussi à trouver c’est :

  1. Il est un peu plus difficile de rincer les drêches, sauf si on est ingénieux (pompe + système d’accroche au dessus de la cuve 😉 )
  2. Il faut trouver un moyen de soulever ce sac assez lourd (surtout pour les volumes supérieurs à 40L)

 

Attention à soulever le sac sans se casser le dos !!

 

Un sac de brassage de 100L tu y mets 25kg de malt environ. Si on prends ensuite en compte une absorption de 1L d’eau par kg de malt, on arrive déjà à 50kg, sans compter le moût qui ne sort pas instantanément lorsqu’on soulève le sac !

On arrive donc très rapidement à des poids proches de 75kg … Et je ne parle même pas du brassage d’une imperial stout ou d’un vin d’orge qui nécessitent bien plus de malt !!

 

Un système de poulies est donc le bienvenu. C’est d’ailleurs à cause du poids que les pros et les gros brasseurs ne peuvent pas utiliser cette technique géniale !

Enfin si, techniquement ils peuvent le faire mais il faut un filtre en inox bien solide et un treuil tout aussi costaud, mais tout ça c’est très cher.

 

 

Mais ce qui est vraiment idéal c’est d’associer le sac de brassage avec la technique ci-dessous, qui vas certainement te choquer, mais après tout, pourquoi pas 😉

 

2/5 – Comment simplifier le processus de brassage tout simplement ?

On à déjà éliminé l’utilité d’une cuve d’empâtage grâce au sac de brassage, maintenant il reste deux cuves : la cuve d’ébullition et la cuve d’eau chaude.

Et si je te disait qu’on pourrait très simplement se passer d’une de ces deux cuves ?

 

On dégage la cuve d’eau chaude (utilisée pour le rinçage des drêches) et on …

 

 

Vais-je oser le dire …

 

 

Je ne sais pas si tu est prêt à entendre ça …

 

 

Bon allez :

On fait un rinçage a l’eau froide !!!!

 

 

Oui, oui, tout à fait, avec l’eau qui sort tout droit du robinet, sans passer par l’étape chauffage ! 

Ainsi, pas besoin d’une cuve en plus dédiée à l’eau chaude, et tout cela coûte seulement une perte négligeable de l’ordre de seulement 1 ou 2% maximum au niveau du rendement !

 

Autant le BIAB on en parle dans presque tous les bons livres de brassage, mais le rinçage à l’eau froide, c’est vraiment pas commun. 

 

Les avantages de faire un rinçage des drêches à l’eau froide :

  1. facilité de brassage améliorée : suffit de brancher une douchette au robinet de la cuisine !
  2. besoin de moins de place et d’argent pour brasser (une cuve en moins)

 

Seul bémol : le temps d’ébullition un peu rallongé par l’ajout d’eau froide et les gens qui ont vraiment besoin d’ajuster leur eau de rinçage (pH & dureté) devront quand même préparer leur eau dans une cuve avant.

Mais pour le brasseur classique qui à une eau pas trop mauvaise, c’est bien plus simple !

 

D’ailleurs j’ai une question pour toi :

Pourquoi rince-t-on les drêches à l’eau chaude en premier lieu ?

 

Ça permet d’avoir un meilleur rendement, de mieux extraire les sucres et les saveurs des drêches …

Non, pas vraiment !

 

Des tests très sérieux réalisés par des brasseurs américains (Brülosophy) démontrent au pire une perte de quelques pour-cents au niveau du rendement !

Mais surtout aucune différence perceptible entre une bière brassé en rinçant à l’eau froide et son exacte équivalent rincée à l’eau chaude.

Voilà bien la preuve s’il en fallait que rincer à l’eau froide est une astuce de brassage bel et bien utilisable, malgré tous nos a priori sur la question 🙂

(Source Brülosophy ici)

 

 

La vraie réponse à la question que j’ai posé précédemment, je pense que c’est en fait : on rince chaud pour faire comme les pros !

 

Et parce qu’on à du mal à remettre en cause les pratiques traditionnelles ou nos habitudes. Si ça à toujours marché ainsi, et que tout le monde fait comme ça, pourquoi vouloir changer ?

…Si on avait pensé ainsi on n’aurait jamais marché sur la lune et internet n’existerai pas 😉

 

En fait, si les pros rincent chaud, c’est principalement pour gagner en productivité parce qu’avec leurs volumes colossaux c’est beaucoup moins rentable de faire à l’eau froide ! 

Ils gagnent du temps en rinçant à l’eau chaude, le « Mash-Out » continue pendant le rinçage et le moût bien chaud obtenu atteindra plus rapidement l’ébullition. 

Aussi, en tant que pro, le moindre % de rendement d’extraction des sucres est chassé avec avidité.

On s’en fiche un peu que ça complique légèrement le processus techniquement et que ça ajoute une cuve en plus à acheter, c’est vite rentabilisé !

 

Banière lianne de houblon fine

 

x/5 -Petit conseil de brassage intermédiaire mais crucial

Pour brasser j’ai plein de conseils, mais figure toi que j’ai aussi quelques tours dans ma manche pour te permettre d’apprendre plus facilement à brasser et de devenir plus rapidement un meilleur brasseur !

Bon, je ne vais pas revenir une énième fois sur le fait qu’investir dans de bons livres de brassage c’est toujours rentable (en + d’être agréable).

 

Non, aujourd’hui je change de disque et je te donne un nouveau conseil plein de bon sens et très facile à mettre en pratique : utilise des fiches de brassage ! 

J’ai dédié un article complet à ce super outil qu’est la fiche de brassage et en bonus je t’offre même gratuitement et sans inscription ma propre fiche de brassage. Fini les prises de notes anarchiques sur un bout de papier, dans un carnet mal adapté ou dans un fichier informatique inutile :

 

Fiche de brassage – Idéale pour brasser facile, brasser mieux et apprendre plus vite !

 

 

3/5 – Penser à optimiser son ébullition !

Je le vois partout, pour la majorité des brasseurs l’ébullition doit faire au minimum 60 minutes, voir même parfois 90 minutes !

Et c’est souvent indiscutable et surtout indiscuté !… Et bah vous êtes pas pressés les gars ! 😛

 

Personnellement j’ai déjà brassé des bière à 20 minutes d’ébullition très bonnes et bien claires.

 

Une de mes meilleurs astuces de brassage pour un brassin sans prise de tête c’est clairement de faire une ébullition raccourcie ! 

Je conseille ça notamment pour les bières ou l’amertume recherchée n’est pas énorme…

De toutes façons en ce moment la mode c’est l’ajout de houblon pendant le tourbillon (« Whirlpool » en anglais), on cherche d’avantage le gout et l’odeur que l’amertume 🙂

 

Sur la courbe d’utilisation des acides alpha du houblon pendant l’ébullition ci-dessous, on remarque deux faits intéressants :

  • Premièrement, pour ceux qui ne le savaient pas, il est impossible d’isomériser et solubiliser 100% des acides alpha du houblon dans le moût !
    .
  • Deuxièmement, doubler le temps ne double pas l’utilisation : en 30 minutes il y a 18% d’utilisation et en 60 minutes seulement 23% !
    .
Graphique d'utilisation du houblon en fonction du temps avec la formule de tinseth

Graphique d’utilisation du houblon en fonction du temps avec la formule de Tinseth

 

Le plus gros de la conversion se fait dans les 30 ou 40 premières minutes de l’ébullition. Finalement, on y gagne pas tellement à laisser bouillir très longtemps.

Pourtant ça coute cher en électricité ou pire, en gaz … Peu économique et pas très écolo non plus.

 

Bouillir moins longtemps ça à du sens au final, même si ça augmente évidemment le budget houblon de quelques pour-cents d’un autre côté ça permet de gagner une demi-heure !

Et le temps est une chose très précieuse.

 

ajout de houblon en pellets au debut de l'ébullition pour apporter l'amertume caractéristique de la bière

Par contre il ne faut pas oublier qu’il se passer plein d’autres réactions que l’isomérisation du houblon pendant l’ébullition. 

Une bonne ébullition bien vigoureuse et longue permet entre autre d’obtenir ensuite une cassure à froid et une clarté meilleur semble-t-il, en plus d’évacuer des composés volatiles indésirables (le « DMS » notamment).

Donc cette astuce de brassage n’est pas applicable à toutes les recettes de bière, il faut garder ça à l’esprit !

 

 

Avoue, tu avais déjà pensé toi aussi à cette astuce de brassage !

C’est basique mais tellement pratique, il suffit d’oser 😉

Et si on cumule assez de ces astuces il est possible de brasser de bonnes bières en deux fois moins de temps que normalement et surtout vraiment dans prises de têtes !

 

 

4/5 – L’équipement essentiel (qualité augmentée + gain de temps énorme)

Là j’avoue je ne remet pas vraiment en question ce conseil qu’on donne à quiconque débute en brassage* :

un bon refroidissement c’est essentiel pour obtenir une bonne bière !

(*mise à jour 2022 : en fait si…)

 

Fabrique (ou achète) un bon refroidisseur à contre courant ou à immersion !

Ou alors investi dès le début dans une unité de brassage fournie avec le refroidisseur adapté, comme le GrainFather 30L 😉

Mais j’ajouterai une chose, si tu est un brasseur amateur et surtout si tu débutes, restes loin des RàP ! (Refroidisseur à Plaques)

 

Les RàP (Refroidisseurs à Plaques) sont certes très élégants, peu encombrants, pros et efficaces, mais c’est une galère sans nom à nettoyer. 

Ils ne permettent pas vraiment de faire n’importe quoi : le moindre résidu de houblon, les restes de cassure à chaud, les morceaux de céréales, les épices … toutes ces choses classiques dans le moût sont autant de potentiels résidus difficiles voire même parfois impossibles à sortir d’un RàP !

Même si rien ne se bloque dans le refroidisseur à plaques, il faut quand même être très rigoureux et mettre en place un processus de lavage et désinfection strict, long et un peu plus coûteux !

Je pense qu’ils sont chères et impliquent beaucoup de galères inutiles pour quelqu’un qui débute seulement … C’est donc selon moi un bon investissement mais à garder pour plus tard 

 

Alors oui ce conseil de fabriquer un vrai refroidisseur est pas franchement « pas cher » à 7€ le mètre de tuyaux en cuivre + prix des raccords + temps de travail …

Mais il permet de simplifier le jour du brassin, de brasser plus vite et des bières de meilleure qualité (clarté).

Et puis tu peux le construire exactement de la forme et de la longueur dont tu as besoin, c’est un des avantages du « DIY » 😉

 

Mise à jour 2022 : En fait j’ai expérimenté plusieurs fois la méthode du « No-Chill » récemment, surtout pour mes bières crues, médiévales, et franchement ça marche pas mal ! Même sans ébullition, sans refroidissement, sans séparer le « trub » du moût avant la fermentation, et sans transfert entre fermentation « primaire » et « secondaire », bah on peut quand même avoir une bière bien limpide, et avec un goût sans défauts évidents ! 

 

 

5/5 – Une technique pour des fermentations GRATUITES et plus vigoureuses !

Réutiliser tes levures plusieurs fois !

 

La couche de lie épaisse qui se trouve au fond du fermenteur lorsque tu fait un transfert entre la fermentation primaire et secondaire est composé de levures mortes et de protéines et débris de houblon. 

Mais elle contient aussi une bonne grosse dose de levures bien vivantes tout à fait utilisables !

 

Si tu ne fait pas de transfert pendant la fermentation pour pouvoir prélever ce dépôt, ça marche aussi, mais les levures seront quand même un peu plus fatiguées d’avoir attendu plus longtemps dans de la bière alcoolisée et sans nutriments utilisables.

 

 

Cette technique de réutilisation de levures est facile et elle permet d’avoir des levures bien vivantes prêtes à l’emploi et en grand nombre, donc plus besoin de faire de pied de cuve !

Une bonne dose de levures bien actives c’est une bonne fermentation assurée, et une bonne fermentation c’est le meilleur moyen d’avoir une bonne bière à la fin 😉

 

Mieux vaut toutefois éviter de réutiliser les levures issues d’une bière extrême en alcool ou en houblon, parce que les levures seront fatiguées et ce n’est pas idéal pour les réutiliser (viabilité faible). Mais pour toutes les levures issues d’une bière sous 6% d’alcool et en respectant des procédures de nettoyage et de désinfection strictes, il n’y a aucun soucis !

 

Pellicule levures sauvages brettanomyces lactobacilles - Expérience bière sauvage au vin nouveau - Brasserie du Vallon - Alsace

La magnifique pellicule créée par les levures sauvages (brettanomyces et lactobacilles)

Seul bémol : il faut vraiment bien maîtriser la désinfection de tout son matériel, parce que même si un brassin semble bon il peut en fait contenir quelques brettanomyces, lactobacilles ou autres levures sauvages !

(Quoi que, ça pourrait donner des bières sauvages buvables avec un peu de chance 😛 )

Et à chaque réutilisation des levures d’un brassin précédent contaminé (même légèrement), les levures sauvages se développeront de manière exponentielle et prendront vite le dessus sur nos amies les Saccharomyces, menant sans nul doute à une bière poutrée !

 

Ça serrait dommage !

Je recommande donc cette technique aux brasseurs expérimentés uniquement !

 

La méthode est simple et il suffit d’avoir ton désinfectant préféré, de l’eau pur et bouillie, au minimum deux bocaux parfaitement propres et un fond de fermenteur plein de levures !

Je ne détaillerai pas cette technique dans cet article, qui est déjà bien assez long !

 

Pour en apprendre plus sur les levures de bière et pas seulement et sur la manière de bien les utiliser, réutiliser et stocker, je conseille YEAST de la série Brewing Elements ! Un chef d’oeuvre passionnant sur les levures, à l’usage des brasseurs motivés !

Je ne pourrait jamais assez insister sur l’intérêt de lire de bons livres de brassage … à condition d’être anglophone toutefois, parce qu’en français il n’y a pas grand chose de bon du côté de la science brassicole ;(

 

 

 

Quelques astuces économiques et sympathiques

Participer aux commandes groupées d’ingrédients 😉

Fini les tarifs parfois prohibitifs pratiqués par Saveur-Pière ou Prouwland ! Et en plus tu te feras des amis brasseurs locaux.

Homebrew Shop du Vallon ! Fournisseur pour brasseurs amateurs

 

Cultiver son houblon !

Ah, se fournir en bon houblon, pas évident. On n’est jamais mieux servi que pas sois-même, nan ?

Où acheter du houblon pas cher et bon ? – Question de la semaine n°5

 

 

Réutiliser son houblon ??

Merci à Jean-Baptiste Soubelet de la brasserie artisanale La Bigrerie pour la suggestion que voici : 

En plus de refaire ton brassin avec les levures du n-1, tu peux aussi récupérer les houblons de dry-hopping pour amériser un brassin suivant. Voir à accorder les styles entre eux bien sûr.
C’est valable si ton houblon est mixte, mais on peut du coup diminuer les quantités de houblon en récupérant les 2 propriétés : extraction des huiles à froid lors du dry hopping, puis isomériser les acides alpha à chaud en 2 brassins différents. L’inverse n’étant pas possible sous peine de perdre les huiles par évaporation.

 

 

Bon, je crois que c’est tout pour ma liste de conseils… encore une fois j’ai été bien bavard !

 

 

Et toi, quelles astuces de brassage tu utilise ?

Il y en à une essentielle selon toi que j’ai oublié d’aborder dans cet article ?

 

Banière lianne de houblon fine

 

Une annonce sympa en bonus

Et pour conclure, pour tous ceux qui auront eu la patience de lire jusqu’au bout, j’ai une annonce qui pourrait être digne d’intérêt 😉

Cet articles est le parfait endroit pour t’annoncer aujourd’hui que je me lance dans des traductions des articles formidables du site Brülosophy !

(avec leur accord, évidemment … et quand j’aurais le temps nécessaire à y consacrer)

 

C’est quoi Brülosophy ?

Comme tu l’as vu plus haut (à propos de la température de rinçage), beaucoup de pratiques de brassage peuvent être remises en question.

C’est exactement ce que font les auteurs es géniaux articles du formidable site anglais Brülosophy !

Ils mènent des expérience avec du très bon matériel, une excellente maîtrise, une vraie démarche scientifique et des analyses statistiques cohérentes.

 

Pourquoi vouloir faire ça ?

Si je me lance aujourd’hui dans ce projet c’est parce que j’ai constaté en discutant avec de nombreux brasseurs amateurs qu’ils ne connaissaient pas Brülosophy ou alors qu’ils ne pouvaient tout simplement pas lire en anglais car ils n’avaient jamais appris cette langue.

Je propose donc d’utiliser mon temps et ma maîtrise de l’anglais pour mettre à disposition de la communauté française tous mes articles préférés de ce génial blog ! 🙂

 

Le contenu des articles traduits

Dans ces articles tu trouvera :

  • une vision innovante du brassage
  • plus de conseils techniques
  • des remises en causes de nos techniques de brassage
  • des réponses scientifiques valables !

 

Tous les articles seront réunis avec les autres traductions sur cette page regroupant tous mes articles traduits.

 

 

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

Si cet article t’a plu, laisse un commentaire ou si li t’a « choqué » par moment, donne moi ton avis 😉

 

A+ dans les commentaires !

Envie de partager ?
  • Brico dit :

    Bon article , le biab c’est sympas apres question de goût j’ai préférer brasser direct en cuve 33l ?.

    Pour les levures tu as un article sur comment la reproduire ?

    Ps: quelques coquilles dans le texte ?

    • Hey brico doucement ! Cet article il est pour lundi ! ^^

      Tu as lu le brouillon parce que j’ai sans faire exprès cliqué sur « Publier » au lieu de « Enregistrer le brouillon » 😛

      Les coquilles seront corrigées et l’article rallongé d’ici lundi soir !

      J’ai pas encore d’articles sur la reproduction et la conservation des levures non, mais ça viendra 😉 (Je sais juste pas quand, parce que la j’ai deja 50 articles en attente d’être écrits …)

      En tout cas je suis impressionné par ta réactivité !! J’aurais jamais cru que quelqu’un allait remarquer ma petite boulette 😛

      A+

  • Max68 dit :

    Comme d’hab, plein d’infos utiles =)

    C’est vrai que le BIAB est attirant, j’ai voulu faire lowcost et résultat j’ai galèré…. si ça ne marche pas au deuxième essai je passerai au BIAB !
    Et effectivement une cuve est largement suffisante (selon ma faible expérience …) pour des volumes plutôt réduit.

    Seule critique: tu es sur que le cuivre se vend au mètre ? d’après mes recherches je n’en ai trouvé que en 5 ou 10m. Mais effectivement ce système est très efficace, facile à bricoler et relativement économique (par rapport aux autres système).

    J’approuve ton projet de traduction ! Pour ceux qui ne peuvent pas lire l’anglais ou simplement ceux qui ont la flemme de le chercher et le lire !!! 😉

    • Le BIAB c’est le brassage sans prise de tête, la technique par excellence pour gagner en temps et surtout en facilité 🙂

      Concernant le cuivre en effet ça s’achète souvent par 5 ou 10m, parfois 2. Mais j’ai mis le prix au mètre parce que c’est plus parlant. C’est comme mettre le prix au kilo sur une étiquette, ça permet d’avoir conscience de la valeur du truc.

      Et concernant les articles traduction, ravi de savoir que tu m’approuve 🙂

  • Uhuru5 dit :

    Excellent. C’est exactement ma philosophie de brassage. Je retiens surtout le rinçage à l’eau froide. Depuis le temps que je recherche une solution non pas pour augmenter le rendement (je m’en fiche un peu vu les quantités en jeu) mais pour augmenter mon volume pré-ébullition. Je ne me voyais pas avec une deuxième cuve juste pour l’eau chaude en plus en risquant de faire tout disjoncter( je suis en élec). Bref merci je met ça en application dès le prochain brassin.

  • Laurent dit :

    Bonjour,

    D’abord bravo pour ce super blog, et pour ce projet.

    Ensuite, une question : l’astuce du sac de brassage ne vaut elle pas uniquement pour ceux qui ont une cuve d’empâtage avec un robinet d’évacuation ?
    Tu parles de soulever le sac, lourd, mais ensuite le rincage des dreches ne peut être réaliser que si ce sac lourd est tenu hors du mout.

    Ta pompe prend le mout au robinet bas et le refais passer dans les dreches, et ensuite tu rinces froid.

    Mais je ne visualise peut être pas bien tes techniques.

    A très bientôt.

    • Salut Laurent !

      Merci pour ton commentaire, je n’avais pas réalisé qu’une illustration pouvait être nécessaire !

      Pour répondre à ta question, il est possible en réalité d’utiliser un sac de brassage de plusieurs manières, avec ou sans robinet, avec ou sans pompe, avec une ou deux cuves ! C’est un ustensile très utile et adaptable à beaucoup de situations 😉

      Tu as bien compris ce que j’expliquais il me semble : soulever le sac hors de la cuve, re-circuler puis rincer.

      J’ajouterai quand même des schémas ce week-end. Tu pourra me dire ce que tu en pense ? 🙂

  • Lucie dit :

    Bonjour !

    Super article !
    J’ai lu que le sac de brassage est utilisé dans la métode monopalier, et la cuve de brassage est trempée dans un bain marie. Qu’en pensez vous ?
    Et dans le livre « faire sa bière maison », dans le petit paragraphe qu’ils consacrent au sac, ils disent qu’il y a moins de sucres fermentescibles. Surement dû à la difficultée de rinçage ?
    Merci pour votre réponse !

    • Salut Lucie ! 🙂

      Le sac de brassage peut être utilisé en multi-paliers ou en momo-palier. Si tu fais du multi-paliers par contre il faut bien veiller à mélanger la maïsche qui se trouve au fond de la casserole pendant que tu chauffe pour éviter de cramer le sac 😉

      Après pour la méthode de chauffage je n’ai jamais vu de brasseur amateur chauffer au bain-marrie, le plus souvent c’est des résistances électriques ou un brûleur à gaz sous la marmite.

      Pour le BIAB en effet le rendement est souvent moins bon parce que beaucoup de brasseurs qui utilisent cette technique ne rincent pas, mais en réalité si tu es un minimum ingénieuse c’est faisable facilement 😉

      Voilà, j’espère que ma réponse te conviens ! 🙂

      A+ !

  • smartrem dit :

    Hello, j’ai lu avec attention ces conseils. Je pense que le rinçage à froid est pratique quand tu fais le BIAB effectivement. Si tu fais un rinçage classique, la baisse de température provoque la coagulation des protéines dans les drêches et là c’est le colmatage assuré. Aucun risque de colmatage quand il y a le sac. Trop fort!

    • Salut ! 🙂

      Très bien vu le coup de la coagulation. C’est en effet un risque, surtout si tu as un « petit » filtre (manifold ou bazooka notamment) mais je pense qu’avec une bonne mouture des grains sans trop de farines et un filtre moyen (rastaman, fond filtrant) ça devrais quand même passer pour les bières sans blé, seigle ou avoine.

      Mais ce n’est que mon opinion, il faudrait qu’un brasseur qui utilise ces filtres fasse l’expérience en reel pour qu’on puisse être vraiment sur… Pour l’instant on ne se base que sur des opinions et suppositions !

      Ah zut maintenant j’ai envie de savoir la réponse !

      Quelqu’un qui lis ces commentaires aurait-il déjà testé le rinçage a l’eau froide avec autre chose qu’un sac de Brassage comme filtre ?

  • Pietro29 dit :

    Hello l’ami,
    Cela fait quelques semaines que je parcours ton blog quasi quotidiennement, d’abord pour suivre ton aventure puis tous tes précieux conseil (Merci!) Quel monde riche qu’est le brassage.
    Bref, j’ai déjà effectué 2 brassins l’an dernier, des petits brassins de 9L suite à un cadeau de ma chérie sur un Kit ‘tout grain’ : elle a du flair c’est GENIAL! (et les autres type de kits ne m’attirent pas).
    J’ai 10000 questions mais sur cet articles un point me turlupine:
    « Il est un peu plus difficile de rincer les drêches, sauf si on est ingénieux (avec une pompe) ? » : Pourrais-tu éclairer mon esprit étroit pour comprendre le rapport entre la pompe et le fait d’utiliser un BIAB?
    EN effet j’ai envie d’utiliser cette technique et il est vrai que le rinçage de la drêche est un mystère 😀
    Merci pour tes conseils encore !
    Brassicolement!

    • Salut Pierre 🙂

      Aha c’est toi qui fait exploser les statistiques les derniers jours ! 😛 Si t’as des questions hésite pas à venir me contacter par ici : http://brasserieduvallon.fr/me-contacter/poser-une-question/

      Alors le rinçage des drêches en général les brasseurs en BIAB ne le font tout simplement pas. Du coup ils ont tendance à avoir des rendements moindres, c’est dommage. Pour pouvoir rincer tes drêches en BIAB il faut simplement réussir à faire deux choses, après la manière exacte de le faire ça dépends de ton budget et de ton ingéniosité 😉
      En gros il faut :

      • Maintenir le sac de brassage en hauteur au dessus d’une cuve, de préférence en le gardant ouvert pour pouvoir rincer les drêches correctement
      • Faire couler un flux contrôle d’eau chaude ou froide (à toi de choisir) sur les drêches

      Pour maintenir le sac tu peux fabriquer une petite structure style une chèvre de levage ou alors fixer une poulie au plafond. Et puis il y a encore plein d’autres manières de faire, à toi de trouver celle qui te conviendrais le mieux !

      Ensuite pour le flux d’eau, c’est là que la pompe peut devenir utile ! Notamment si tu veux faire une recirculation du mout en début de filtration pour le clarifier ou si tu veux transférer de l’eau chaude d’une marmite à côté jusqu’à dans ton sac qui est suspendu en hauteur.

      Voila, j’espère que mes précisions sont un peu plus claires que la phrase originale 🙂 Si ce n’est pas le cas je me ferrai un plaisir de t’éclairer d’avantage !

      A+

  • Pol dit :

    Bonjour,

    Article très intéressant. J’ai déjà fait 3 brassins de 20-25L dans des grosses marmites et faitouts mais c’est la galère. J’aimerais bien m’acheter un peu de matos pour me simplifier la vie, du coup une cuve avec un BIAB me semble tout indiquée. Petite question cependant : il semble qu’il ne faut pas chauffer la cuve si le sac touche le fond au risque de le faire fondre. Comment procéder dans ce cas ?
    Est-ce compatible avec un thermoplongeur ? Ou un bon vieux réchaud à gaz est-il plus approprié ?

    Merci en tout cas pour ces (longs) articles !

    • Salut Pol 🙂

      Je suis ravi de voir que mes (longs) articles t’on inspiré 😉

      Effectivement certaines personnes ont des problèmes de sac qui accroche au fond de la casserole, mais de mon côté ça ne m’est jamais arrivé (et pourtant j’ai une cuve à fond fin Polsinelli + un réchaud gaz puissant)

      Néanmoins je ne recommanderai pas l’utilisation du BIAB avec un thermoplongeur ou des résistances électriques à nue en fond de cuve.

      Idéalement ton sac de brassage devrais être à quelques centimètres au dessus du fond de ta cuve pour éviter les problèmes. Pour ajuster la longueur de ton sac il suffit de le rouler comme une chaussette et de bien le fixer au bord de ta cuve (pinces à linges ou corde).

      Pour finir, comme pour toutes les méthodes de brassage, il faut bien veiller à mélanger les grains qui se trouvent au fond de la cuve pour éviter qu’ils accrochent. Parce que c’est souvent à cause de ça que les sac se cassent ensuite.

      Et pour finir je dirais qu’à vais d’utiliser un sac de brassage pour des gros volumes (plus de 20L), il faut réfléchir à une méthode pour soulever le sac et le suspendre pour le rinçage, parce que à la main ce n’est plus possible de maintenir un tel poids en l’air 😉

      Voila, je pense avoir fait le tour de la question !
      Dis moi si tu veux en savoir plus ou si tu as besoin de conseils, c’est toujours avec plaisir que je discute avec les brasseurs amateurs 🙂

      A+

  • Thomas cabioch dit :

    2eme brassins pour moi, j’utilise le biab depuis mes débuts c’est clairement plus facile. merci pour l’astuce du rinçage à l eau froide des drêches mes mains t’en sont redevables…

    • Hey encore un adepte du BIAB !
      Le BIAB triomphera ! 😛

      Ravi qu’un de mes conseils puisse t’ai été utile 😉
      Au moment où j’écris ce commentaire j’ai une belle brûlure sur l’avant bras droit … Le moût chaud ça fait mal !

      À très bientôt sur le blog 🙂

  • Mathieu dit :

    Bonjour,
    Le biab est vraiment une très bonne solution pour des petits brassins. Pendant 2 ans à l’époque j’ai brassé en biab car ca me faisait gagner beaucoup de temps et c’était facile.
    Maintenant je brasse par 50L et je filtre directement dans un seau de fermentation percé au fond façon passoire, inséré dans un autre seau muni d’un robinet.

    Mon astuce pour éviter le surpoids du sac, était de faire multi-sac, 1kg par sac-biab, c’était ultra fastoche à gérer;)
    Concernant le rinçage en biab, perso j’utilisais un des seau de fermentation que je remplissais la veille d’eau de rinçage température ambiante (a côté d’un radiateur en hiver) Et, le biab sorti de la marmite, je le plongeai dans le seau d’eau de rinçage, mélanger, et hop, terminé, vider le seau dans la marmite pour arriver à 25L de mout.
    À température ambiante, j’ai moi même ressenti aucune différence comparé au rinçage à 78 degré.

    Concernant le RàP, il faut simplement apposer dans le raccord un bout de filet type sac biab en entrée de l’échangeur. Je travail intégralement en gravité et j’ai aucun soucis de colmatage. Il faut éviter d’aspirer les cassures c’est pourquoi je fais toujours un Whirlpool et l’aspiration se fait proche des parois. Aucune particule ne rentre dans les plaques. Et important il faut toujours stocker le Refroidisseur à Plaques dans le noir (placard), et dans un petit conteneur d’eau de pluie (genre une boîte Haribo), il doit être totalement noyé jusqu’à ne plus laisser d’air dans la boîte, et hermétiquement fermé jusqu’à la prochaine utilisation. Il peut rester comme ça plus d’1 ans sans problème. Il fait faire circuler dans les deux sens un puissant jet d’eau avant et après utilisation.

    Belle publication et Bonne continuation 😉

    • Salut !

      Excellent, merci pour ton commentaire vachement détaille Mathieu !! Plein de bons conseils utiles 🙂

      A la brasserie du Vallon j’arrive à faire du BIAB avec 100L et un seul sac 😉 Mais ça demande un peu d’ingéniosité et de gros bras 😛

  • Nicolas dit :

    Bonsoir à tous
    Me voila bien plus rassuré avec tous ce que je viens de lire, l’eau froide superbe idée merci, pour ma part un brassin de 50L a fini en cauchemar pour moi.
    Un embouteillage bien trop tôt et donc bien trop haut c’est terminé en bouteille BOMBE.
    Cette expérience, ou plutôt cette erreur, ma permis de comprendre que rien n’est gagné.
    Il me reste à continuer à lire en profondeur le blog pour apprendre moult chose.
    Bonne suite

    • Salut Nicolas 🙂

      Oh là, désolé pour toi … bon au moins tu aura appris un chose cruciale en brassage : la valeur de la patience.
      En brassage attendre + longtemps c’est (presque) toujours mieux !

      Si jamais tu as des questions n’hésite pas à passer sur facebook (https://www.facebook.com/BrasserieVallon/) ou à laisser d’autres commentaires 😉
      D’habitude je réponds plus rapidement, dans la journée… mais là c’est les vacances

      Bon courage pour la suite et vive la bière !

      Brassicolement,

      Quentin du Vallon

  • Clémentz dit :

    Bonjour,

    Merci pour votre blog, qui est riche en enseignements.
    je souhaite démarrer avec une cuve de 20 ou 25 litres et je me disais que pour rincer le grain dans son sac, il suffisait de poser celui si sur une grille de four quand pensez vous ?
    J’ai un grand nombre de questions en réserve, mais je ne vais pas vous harceler 😉

    Bien cordialement

    Signé : un alsacien en lorraine 😉

    • Salut à toi, alsacien exilé !

      Merci pour ton commentaire =)

      Effectivement j’ai déjà vu des brasseurs amateurs rincer leur petit sac de brassage comme tu le propose, et ça marche à peu près bien si tu fait couler l’eau assez doucement pour qu’elle ai le temps de pénétrer correctement les drêches.

      Balance les questions, n’ai pas peur 😉

      A+

      Quentin

  • Lidias dit :

    Bonjour et merci Quentin pour toutes ses astuces dignes d’intérêt !
    Pour ma part, ravi et surpris d’apprendre que l’on peut rincer à l’eau froide et écourter l’ébu. Si tu as l’intention d’écrire sur les techniques d’houblonnage : FW, LH, DH et DDH ne te gènes surtout pas 😉

    • Salut à toi 🙂

      On peut faire tout ce qu’on veut en brassage tant qu’on comprends ce qu’on fait et pourquoi on le fait 😉
      Ravi d’avoir pu t’inspirer un peu ! N’hésite pas à venir faire un retour d’expérience quand tu aura testé.

      Et beurk, des acronymes anglais !! ^^

      1. Alors le « FW » (First Wort – houblonnage du premier moût) ne m’intéresse pas trop et je ne crois pas qu’il apporte un avantage au niveau goût (mais c’est une croyance, pas une connaissance). Par contre il maximise le temps de contact entre houblon et moût, donc l’extraction de l’amertume est améilorée, donc ça peut être une bonne option pour diminuer les doses de houblon et avoir la même amertume quand même. Autant de ressources utilisées et résultat équivalent, c’est écolo comme démarche ça 😉

      2. Le « LH » (Late Hopping – houblonnage tardif), je suppose que ça fait référence aux additions de houblon à la fin de l’ébu, pendant le tourbillon (« Whirlpool » pour nos amis anglais). Alors là oui je risque d’en reparler parce que j’ai récemment commencé à mettre la majorité de mes houblons à ce moment là, pendant environ 20 minutes à 80°C ! La lecture de quelques bons articles m’ont convaincu que c’est la méthode la plus optimale d’extraire et conserver ans le moût les huiles aromatiques si précieuses.

      3. Le « DH » (Dry Hopping – houblonnage à froid ou « à cru »), c’est une technique que j’apprécie bien, et je m’y intéresserai aussi. Il y a de bons articles anglais très scientifiques là-dessus et quand j’aurais le temps (… dans mes rêves …) je traduirais mes préférés pour le plus grand plaisir de tous 😉 Une comparaison entre LH et DH avec la même quantité de houblon pourrait être intéressante…

      4. Et pour finir, le « DDH » ??… alors celui-là je l’ai déjà vu rapidement passer dans certaines discussions mais impossible de me souvenir ce à quoi il correspond !

      Quoi qu’il arrive tous ces articles sur les techniques de brassage, ces traductions et ces expériences seront plutôt mis en ligne sur mon blog https://formation-brassage.fr/ qui n’est pas encore dispo mais qui progresse tout doucement quand même 🙂

      À très bientôt j’espère !

      Amicalement,

      Quentin

  • Lemarquier dit :

    Bonjour, j’ai lu vos astuces et je les trouvent pas mal du tout.
    Je suis en train de me renseigner à droite et à gauche afin de trouver, d’acheter du matériel pour mon premier brassin.
    J’ai une question qui va vous paraître peut être bizarre mais un fond filtrant en inox coûte au moins 50-60€ et j’aimerais savoir s’il était possible de le remplacer par un biab… En gros, utiliser un sceau avec robinet, avec le biab dedans et ensuite, dans une cuve on effectue les différentes étapes de l’empatage avec les différents degrés. A la fin de l’empatage, on transverse le moût dans le sceau (qui a le biab en guise de fond filtrant) ce qui permet de ne pas avoir à le soulever et ce qui pourrait permettre de rincer les draiches.
    Dites moi si ça peut le faire?
    Bonne journée et encore merci.

  • Donn dit :

    Un grand merci! Beau regard pratique et non conventionnel sur le brassage! Il me donne une furieuse envie de m’y relancer après 6 ans de pause!

  • Cédric dit :

    Article sympa et très utile pour ma part, je me suis lancé depuis peu à la bière, avant je ne brassais que du mout en vue de le distiller pour faire du whiskey de maïs en mode raccourci et cochon : pas de filtration car je fermente avec les grains, pas d’ébullition ni de houblonage… Mon problème c’est qu’ici (Nouvelle Calédonie) c’est un peu la galère pour trouver du matos (et du malt aussi!) du coup avec la technique du BDUS ça semble moins galère pour se lancer : de la récup de cuves de chauffes eau inox, un peu de découpe et soudures et ça devrait le faire! Merci pour ton blog, c’est devenu une bible pour moi depuis quelques jours!
    A+ Cédric

    • Romain dit :

      NC represent !
      C’est drôle de croiser son fréro sur internet !

      Sinon, au passage, merci Quentin de remettre en cause toute ces idées reçues. Etant en train de mettre en place une micro-brasserie je préfère avoir ces infos avant l’achat des matériels.
      Merci Matthieu pour ce super commentaire, j’avais vraiment envie d’utiliser un RàP.

      😉 Je pense que je vais m’intéresser de plus près à la Brülosophy.

  • Laurence dit :

    Bonjour
    Article très intéressant. Du coup, quelle cuve acheter pour débuter ? (une seule, c’est bien ça?)
    Il s’agit de faire un cadeau groupé à un ami qui a toujours rêvé de se lancer. Des conseils d’achat ? Merci !

    • Bonjour,

      désolé de répondre un peu tard, j’espère que ma réponse sera toujours utile !

      Du coup pour se lancer, clairement, maintenant que j’ai découvert l’efficacité et le confort des cuves tout-en-un électriques, je recommande chaudement ça a tous les brasseurs qui veulent se lancer sérieusement et qui ont le budget pour se le permettre. Il s’agit de ce genre de cuves, que je possède maintenant depuis deux ans pour brasser mes prototypes de recettes : https://amzn.to/2XzleZd (Klarstein, GrainFather… 30L 45L, 70L… il y a plein de modèles et tailles, mais le meilleur rapport qualité/prix reste selon moi le Klarstein)
      Et avec ça il faut ajouter un peu de matériel en plus, comme par exemple un refroidisseur (serpentin ou à plaques), et une belle cuve de fermentation en métal (https://amzn.to/2ZDqaPz) ou un simple seau de fermentation en plastique (https://amzn.to/2X0Vgii) tout dépends du budget. C’est sûr que le kit complet pour faire 30L avec ce beau matériel, ça fait vite plusieurs centaines d’euro. Mais avec ça il est équipé pour 10 ans de brassage facile et efficace 😉

      Sinon pour débuter je sais que ce genre de kits de brassage à moins de 100€ sont vraiment un bon début. Pour voir si le brassage lui plait dans un premier temps. J’ai personnellement pu tester leur kit pour brasser une bière blanche et c’est plutôt bien fait, et la bière est bonne si elle est brassée sans grosse erreur (c’est facile en suivant bien le guide).

      Et pour un bricoleur une seule cuve de brassage/ébullition Polsinelli (+ chauffage gaz type brûleur à paella) + un sac de brassage adapté, ça peut faire l’affaire. Mais je ne recommande pas systématiquement ce genre de matériel parce que franchement j’ai galéré a mes débuts avec ça, et maintenant que j’ai goûté au luxe du brassage électrique tout-en-un, je me dis que j’aurais mieux fait d’investir dans l’électrique dès le début au lieu de bricoler !

      Voila pour une réponse simple et rapide, j’espère qu’elle te sera utile ! Et si tu as besoin de plus de conseils n’hésite pas à me contacter directement par mail 😉
      À bientôt et vive la bonne bière !

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