Ma première récolte de houblon ! (sauvage & cultivé)
La saison estivale touche à sa fin, les feuilles virent doucement au orange et le brouillard s’installe…
A cette période, les houblonnières regorgent de magnifiques lianes pleines à craquer de cônes de houblon odorants et débordant de lupuline bien dorée. Il vas falloir s’activer : c’est le moment de la récolte du houblon !
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Voici en détail ma première récolte de houblon !
(et un petit résumé de la fin de saison dans le jardin)
Allez hop, c’est parti !
Bien qu’il soit l’ingrédient le mieux connu de la bière, et malgré la mode actuelle du houblon star de la bière, beaucoup ignorent encore nombre de choses essentielles sur cette plante aromatique des plus passionnantes et délicieuses qu’est le houblon.
J’invite donc ceux qui ne sont pas encore initiés à la culture du houblon, ou pire encore, qui ne connaissent rien à cette formidable plante qui aromatise leur bières à revenir très prochainement sur mon blog pour y lire mon prochain article au sujet du houblon !
Bref, c’est bien beau de vouloir récolter notre houblon, mais au fait …
Comment récolter le houblon ?
Le principe de base est toujours le même, retirer un maximum de cônes de houblon des lianes le plus rapidement et le plus facilement possible, sans avoir trop de feuilles et autres branches et débris avec.
Plusieurs possibilités s’offrent donc à vous :
- soit vous décidez de couper les lianes à raz et de vous poser sur la table de la terrasse pour prélever tranquillement les cônes confortablement assis sur une chaise, une bonne pinte de bière désaltérante à porté de main.
. - soit vous voulez laisser une chance à votre houblon de garder ses forces pour bien se préparer à l’hivers et vous cueillez directement sur les lianes sans les couper. Pas d’inquiétudes, vous pourrez boire votre bière après la récolte, elle sera d’autant plus appréciée 😉
Essayez de récolter le houblon en fin d’après midi pour que toute l’humidité du matin ai bien eu le temps de s’évaporer, et de préférence un ou deux jours après la dernière pluie/averse, pour les mêmes raisons.
La technique de récolte en elle-même :
- Vous pouvez juste arracher les cônes de houblon murs par poignée si il y en a assez sur les lianes, mais en faisant ça vous risquez d’arracher pas mal de feuilles et vous perdrez donc un peu plus de temps à nettoyer votre récolte.
. - Sinon vous pouvez pincer les queues rattachant les cônes aux lianes entre vos ongles pour les couper, mais sans gants vous aurez vite les mains griffées par les lianes et les doigts collants de résine fraiche !
. - Alors vous pouvez essayer de trouver le juste milieu et d’arracher les cônes un par un sans trop prendre de longueur de queue. Mais vous prendrez plus de temps que par poignée et aurez plus de feuilles et de queues qu’en coupant avec vos ongles …
. - J’ai aussi entendu des histoires de brasseurs amateurs qui récoltaient a l’aide d’une petite paire de ciseaux et une fois la bonne dextérité acquise, c’est pas mal !
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Une chose est sur, avoir un sachet ou un panier à la ceinture permet de gagner pas mal en productivité et en confort de récolte.
Et si vous avez besoin d’une échelle, faites bien attention que la structure sur laquelle vous la posez est assez solide !
Personnellement, et vous l’avez déjà vu dans le journal de bord du jardin #4, j’au une structure métallique bien solide donc je peux reposer mon échelle dessus si besoin.
Mais pour les prochains plants de houblon que je vais planter en 2017 je devrais fabriquer une nouvelle structure de toute pièce et elle sera à mon avis bien moins solide que l’actuelle, donc pour la récolte il faudra être inventif !
Pour les petits curieux, j’ai déjà acheté il y a quelques jours 2 Magnums (mon houblon préféré jusqu’à présent) et 1 Cascade en Belgique. Et je crois que ma marcotte de Fuggle à réussie 🙂
Je vais voir pour investir dans 2 Columbus et 1 Strisselspalt de plus chez Luxflor Internationnal (mon premier fournisseur de plants de houblon) au printemps…
Si mon père ne râle pas trop à propos de l’espace dans le jardin, que je squatte allègrement avec 4 Houblons aujourd’hui + 1 multiplié cette saison + 3 achetés en novembre + 4 de plus au printemps !
En résumé, vous l’avez compris : il n’y a pas de technique de récolte universelle, il faut trouver sa propre technique et être patient.
L’idéal est d’attirer amis et famille dans le champs de houblon à l’aide d’ ou deux verres de homebrew bien savoureux ! 😉
Avec quelques mains en plus et la bonne ambiance qui vas avec, l’après-midi de récolte sera un vrai plaisir !
La récolte du houblon
Ma récolte dans le jardin
Comme je l’ai déjà dit, la première année tous les jardiniers amateurs cultivateurs de houblons n’ont pas la chance d’avoir une récolte !
Ça dépend entre autre du climat, des cultivars de houblon sélectionnés et des soins apportés à la plante toute l’année.
Petit point culture :
- Le terme cultivar est le terme technique pour désigner une variété de houblon, ou autre plante, sélectionnée au fil des générations pour ses caractéristiques uniques (productivité, saveurs, résistances aux maladies cryptomatiques ou aux parasites …).
. - En général le cultivar est reproduit à l’identique par des techniques de multiplication telles que le bouturage, le marcottage ou la séparation de rhizomes.
. - Certains cultivars sont brevetés et c’est un sujet qui fait débat (breveter la nature, WTF ?!), mais en même temps il faut bien que les industriels rentrent dans leurs frais, parce qu’un nouveau cultivar c’est 10 ans de recherche et 10 000 plantes de test à faire pousser et à analyser, minimum du minimum ! Mais c’est un autre débat…
Retrouvez plus de termes techniques sur le brassage et sur le jardinage sur la page vocabulaire du blog !
J’essaye de l’améliorer et de la compléter dès que j’ai un peu de temps et que j’y pense alors vos retours sont très appréciés 🙂
Reprenons ou j’avais laissé l’histoire … on parlait de la première année des houblons il me semble, n’est-ce pas ? 😛
La plante tout juste arrivée dans son nouvel habitat à besoin de temps et d’énergie pour développer son système racinaire, qu’elle ai été achetée en pot ou en rhizome, ou même en graines pour les plus motivés et aventureux des jardiniers.
Ici à la Brasserie du Vallon, j’ai eu de la chance avec seulement deux pieds de houblons sur quatre.
La récolte du houblon a bien pu avoir lieu mais ça n’a pas pris la journée, loin de là !
La récolte fut bien maigre, à mon plus grand désespoir ;'(
Le temps de grimper à l’armature, de cueillir une dizaine de cônes et le tour était joué.
Quelques dizaines de grammes de houblon …
Pas de quoi brasser 100L !
Quand je pense qu’un de mes amis brasseur amateur à récolté 300g sur ses deux houblons Cascade la première année, j’suis un peu déçu tout de même, il faut bien avouer.
Heureusement je me suis un peu rattrapé avec un houblon sauvage aux arômes super intéressants récolté fin octobre à Molsheim, dans le Bas-Rhin !
Ma récolte de houblon sauvage
J’ai trouvé du houblon sauvage juste bien mûr dans le Bas-Rhin alors que dans le Haut-Rhin il était déjà complètement cramé, tout brun depuis deux semaines !
Si vous voulez voir à quoi ça ressemble du houblon mur et du houblon trop mur, attendez mon prochain article 😉
L’an dernier j’avais récolté une petite trentaine de grammes de houblons sauvages humides, et bien cette année j’ai fait fort, j’ai récolté 12x plus !
C’est donc 350g de houblons frais que j’ai ramené dans le 17m² où je vie actuellement à Strasbourg !
Ma copine à fait la grimace 😛
Récolte de #Houblon sauvage #Alsacien aujourd’hui ! Regardez un peu les monstres :O #OMG #Hops #Bière pic.twitter.com/0bYFPQLmW3
— Brasserie du Vallon (@BrasserieVallon) 21 octobre 2016
Mais moi je suis heureux, j’ai de quoi faire deux beaux brassins de 40L aromatisé au houblon sauvage pour vous 😉 😉
Une SMASH au houblon sauvage ça vous tente pas ?
Moi j’en rêve depuis le moment où ces cônes frais bien murs, collants de résine et odorants, ont touché mes doigts !
La récolte en chiffres :
- 20 minutes de cueillette
- 20 minutes pour trier, enlever les tiges et le quelques feuilles
- 350g de houblon humide tout juste récolté et effeuillé
- 9 jours de séchage dans une caisse en carton ouverte, dans une pièce bien chauffée
- pour obtenir au final 91g de houblon sec.
Ça vas, il y a moyen de faire des choses sympa avec une dose pareille de houblon…
Des choses comme les deux premiers brassins expérimentaux de la Brasserie du Vallon par exemple !
Je vais brasser deux petits lots de 40L au lieu de faire tout de suite des gros lots autour de 80L, comme ça je pourrais inaugurer mon nouveau matériel et me familiariser avec lui, sans trop de risques.
Une recette toute simple avec un seul type de malt et un seul type de houblon (une SMASH) est l’idéal pour ne pas se prendre la tête et déguster un truc sympa à déguster quand même.
On en reparlera dans les journaux de bord du projet avant noël si tout vas bien ! 🙂
J’en parlerai à coup sur sur Twitter alors passez-y de temps en temps ou abonnez-vous à la newsletter du blog ! (Je hais les spam, vous craignez-rien avec moi !)
… Comment ça je me répète ?…
C’est la vieillesse que voulez-vous ! 😛
Évidemment je n’utiliserai ce houblon sauvage qu’en tant que houblon aromatique et non pas en tant que houblon amèrisant.
Je l’ajouterai donc à la toute fin de l’ébullition en complément d’un autre houblon peut-être, ajouté en début d’ébullition pour conférer une amertume déterminée.
En effet le souci avec le houblon sauvage c’est qu’on ne connait pas vraiment son % acides alpha et il est donc difficile d’estimer l’amertume qu’il vas conférer à la bière.
En le mettant à la fin de l’ébullition il aura le temps de transmettre la majorité de ses arômes, sans jouer un grand rôle dans l’amertume de la bière pour autant. On limite ainsi les risques de se retrouver avec une bière déséquilibrée !
On reparlera de tout ça très bientôt aussi dans mon premier article de la série sur la création de recettes de bières !
Mais avec les investissements que je réalise en ce moment et l’organisation de la maxi commande groupée (Le Homebrew Shop du Vallon – Fournisseur officiel des brasseurs amateurs et Journal de bord du projet #6 – Gros investissements !!) mes projets d’articles prennent du retard, dsl :s
Que faire du houblon récolté ?
Brasser une bière au houblon frais, évidemment !!
Avec un brassin au houblon frais vous êtes certain de ne pas perdre la moindre molécule d’arôme et d’extraire le vrai gout du houblon tel qu’il est lors de la cueillette !
Et si vous ne pouvez pas brasser tout de suite, vous pouvez vous permettre de congeler la récolte sans la sécher, mais mieux vaut consommer ce houblon rapidement tout de même pour qu’il soit au top de sa qualité.
Bon, je vous l’accorde, tout mettre dans la casserole à peine cueilli c’est un peu dommage.
Si déjà on fait pousser notre houblon pendant toute l’année c’est pour pouvoir en profiter un peu pour plusieurs brassins quand même.
Qui plus est certains disent que les arômes du houblon ne se développent pleinement uniquement après avoir été séché et que le houblon frais sent trop fort l’herbe fraîche ou la chlorophylle.
Le houblon est donc le plus souvent séché dans un pièce chaude, que ça soit à même le sol sur des journaux, dans des cartons, sur un tamis avec un ventilateur ou dans un déshydrateur alimentaire !
Le problème c’est que le houblon dépéri vite au chaud et à la lumière.
La solution ?
Le sécher à température maîtrisée et dans le noir puis le conserver au congélateur : au frais et dans l’obscurité !
Le pire stockage possible pour du houblon ?
Des kilos de #houblon en cônes tout frais (récolte 2016) livré dans des sacs à patate ! Si vous seulement pouviez sentir ça ! 😉 pic.twitter.com/3HRjmNY9GO
— Brasserie du Vallon (@BrasserieVallon) 19 novembre 2016
Les belge stockent certains de leurs houblons ainsi pendant deux ans, dans des sacs qui ne protègent surtout pas de l’air, pour favoriser le vieillissement des houblons qu’ils utiliseront ensuite dans leurs Lambis et autres Gueuzes !
Mais moi j’fait pas de Lambic donc le contacte maximal avec l’air ambiant ça me plait pas du tout !
Le meilleur stockage possible pour nos fragiles cônes ?
Si vous voulez vraiment un stockage parfait qui durera jusqu’à plusieurs années, stockez votre houblon sous vide. L’oxygène est en effet le troisième ennemi mortel de la qualité du houblon.
C’est d’ailleurs sous vide et dans des sachets opaques que beaucoup de houblons sont vendus aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Au niveau amateur, les sachets alimentaire refermable c’est mieux que rien, même si c’est pas parfaitement hermétique, et le congélateur à -18°C fait largement l’affaire pour préserver les saveurs de nos fragiles houblons de quelques mois à une année et plus.
J’éviterai quand même le stockage au frigo personnellement. En effet, à cette température et avec l’humidité les risques de moisissure sont conséquents sur le long terme !
Si c’est pour utiliser les houblons dans les 30 jours, ce n’est pas extrêmement grave de les stocker simplement au frais et à l’ombre (placard à la cave, par exemple).
La perte de qualité sera à 99,9% imperceptible.
Le séchage
Après avoir récolté le houblon je l’ai préparé en retirant toute la végétation en trop (feuille et tiges) puis je l’ai mis à sécher immédiatement pour qu’il n’ai pas le temps de moisir dans le sachet plastique utilisé pour la récolte.
Le problème étant que je n’ai pas eu le luxe d’attendre une journée particulièrement sèche pour la récolte donc mon houblon sauvage était très humide lors de la récolte.
J’ai fait tout mon possible pour que le séchage se passe bien malgré cette humidité excessive et on dirait que j’ai bien réussi.
Objectif : atteindre entre 8 et 12% d’humidité dans le houblon.
Pour déterminer le taux d’humidité de votre récolte, il existe une méthode que vous pourrez trouver plus en détail sur internet.
Cette méthode simple consiste à peser un échantillon avec une balance très précise (0,01g) puis de sécher à fond cet échantillon pour qu’il atteigne presque 0% d’humidité et le re-peser.
Tout le poids perdu entre les deux pesées étant de l’eau, il est possible de savoir combien de % du poids total de votre échantillon était de l’eau, c’est le taux d’humidité.
Pour assurer un séchage uniforme j’ai pris la peine de mélanger les cônes une à deux fois par jour.
Et je n’ai pas fait ça pour rien !
En effet le houblon au fond de la caisse (en carton) était franchement plus humide que celui au dessus.
Pourtant j’avais fait une couche fin de moins de 4cm d’épaisseur.
Si je n’avais pas mélangé régulièrement j’aurais très certainement eu des problèmes de moisissure.
Dans l’idéal j’aurais fait sécher le houblon en couche fine de 2cm d’épaisseur, sur une sorte de tamis fait en tissu pour moustiquaire ou d’un grillage très fin, dans une pièce chauffée et avec un ventilateur soufflant sous le tamis.
Une machine à déshydrater la nourriture réglée sous 40°C aurait aussi fait l’affaire.
La circulation d’air est un point essentiel durant le séchage, donc choisissez une pièce bien aérée et de préférence pas trop poussiéreuse aussi !
Attention, sécher le houblon au dessus de 40°C risque de dégrader sa qualité et de faire s’évaporer une partie des arômes.
Évitez donc le séchage au four, sauf si c’est réellement votre unique solution et restez ultra attentif à la température dans le four
Intéressons-nous maintenant à la fin de saison dans le jardin de la Brasserie du Vallon pour conclure (enfin) cet article décidément vraiment trop long … 3000 mots tout de même !
L’hivernage des houblons
La dernière étape après la récolte c’est de préparer les houblons pour l’hiver.
Si vous avez cueilli les cônes directement sur les lianes sans les couper c’est bien, votre houblon vas naturellement puiser toute l’énergie qui s’y trouve encore pour se préparer à entrer en dormance pour l’hiver.
(Attention je dit dormance uniquement parce qu’on ne vois rien en surface mais en réalité sous terre le houblon continue de s’activer sérieusement même en automne/hiver, c’est qu’ils sont costaud ces bestiaux 😉 )
Attendez donc que l’automne fasse son oeuvre, que toutes les feuilles tombent et que les lianes brunissent et meurent.
Seulement après que le plant de houblon ai fini d’extraire la dernière goutte d’énergie de ses lianes vous pourrez les couper et préparer vos plantes chéries pour l’hivers.
Les houblons en pleine terre ne craignent généralement pas le froid tant qu’on reste au dessus de -15°C, par contre protégez bien vos houblons en pots avec du paillage et peut-être même un film plastique autour du pot pour y garder un peu la chaleur…
Certains rentrent leurs pots dans les abris de jardin pour les protéger des gelées extrêmes et d’autres les mettent à la cave.
Mais la cave ce n’est pas l’idéal parce qu’à 10°C dans une cave, le houblon risque d’être un peu perturbé si il ne sent pas l’hiver et sa fraîcheur !
Et si il commence à faire des nouvelles pousses alors qu’il y a encore 20cm de neige dehors, en janvier, vous allez avoir du mal à la faire patienter et ça sera autant de stress pour la plante.
Pour les petits pots, boutures, et autres, il est recommandé de les mettre à l’abris pour l’hiver.
Bien que les houblons en pleine terre ne risquent pas grand chose l’hiver, je prend quand même toujours la peine de les recouvrir d’un tas de feuilles en automne que je laisse jusqu’au printemps comme vous avez pu le voir dans mes tout premiers journaux de bord du jardin !
Grâce à ces feuilles tout une armée de verres de terre vont venir ameublir et enrichir le sol sans que vous ayez à fournir le moindre effort !
Cette année en plus des feuilles j’ai décidé d’ajouter 5cm de composte maison sur chaque plant de houblon pour qu’il ai le temps de s’infuser dans le sol et de l’enrichir.
Au printemps j’ajouterai aussi du purin d’ortie et certainement une autre dose de composte après avoir retiré ce qu’il restera de feuilles.
Objectif : avoir une récolte décente pour la deuxième année !
Multiplication du houblon : marcottage et boutures
Ah et bonne nouvelle, j’ai réussi à faire survivre une marcotte de Fuggle, après tous mes échecs pour multiplier mes houblons !
La marcotte de Strisselspalt n’a jamais pris et les deux autres marcottes de Fuggle non plus.
Il semblerai que le Strisselspalt ai eu une fois trop chaud et que les racines aient grillées. Ma terre de jardin au naturel très compacte c’était pas le top, le terreau de rempotage utilisé pour le Strisselspalt restait bien mieux humide et meuble au fil des jours.
Concernant mes autres tests : toutes mes boutures ont été un échec malgré des « presque réussites ».
Mais il faut dire que je ne suis pas assez dispo pour les surveiller au jour le jour, donc forcément j’arrive toujours quelques jours trop tard, quand les boutures ont commencé à moisir alors qu’elles ont déjà quelques belles racines.
Et celles qui ont survécu aux moisissures sont mortes par sur ou sous-arrosage ou à cause des parasites !
Promis ce printemps j’arriverai à en faire survivre et mes plus fidèles clients et/ou amis se verront offrir leur propre houblon cultivé par la Brasserie du Vallon 😉
C’est tout pour aujourd’hui, et c’est tout pour cette saison !
On se retrouve au printemps pour d’autres journaux de bord du jardin.
Je prévois cette fois d’agrandir sérieusement mon champs et de cultiver au minimum 8 houblons en plus des 4 actuels sur mon terrain.
Du houblon local à porté de main pour des bières d’exception, quoi de mieux ? 😉
Super article, je galère à trouver des pieds de houblon en vente
Solut !
Le houblon est assez facile à trouver sur internet mais souvent les frais de ports sont prohibitifs !
Après selon ce que tu cherche c’est possible de commander en Allemagne (je sais plus le nom du site …) en Belgique chez hoppecruyt ou alors en Alsace chez Luxflor Internationnal.
Mais ils ne font pas d’envois par la poste donc il faut passer à Sacharrachbergheim !
Franchement hoppecruyt je recommande fortement, ils livrent ultra vite et leurs pieds de houblon semblent nickel !
En plus ils proposent pas mal de cultivars que j’adore (Magnum et Cascade notamment)
Ah et dernière chose : en décembre peu de fournisseurs ont encore des pieds à vendre. Attend début mars et les rhizomes seront de nouveau en vente. Les pieds de houblon par contre c’est toujours en septembre que je les ai acheté personnellement.