Le brasseur du vallon – présentation

Image d'illustration issue de l'article paru le 16 sept. 2017 dans L'Alsace Thur-Doller sur la Brasserie du Vallon - photo de moi, Quentin MANGEL, l'artisan brasseur à l'air encore juvénile ... ça à bien changé depuis !

Image d’illustration issue de l’article paru le 16 septembre 2017 dans L’Alsace Thur-Doller. J’avais l’air si jeune sans barbe … ça à bien changé depuis ! 😀 (2017 – Steinbach)

Derrière ce pseudo un peu impersonnel qu’est « le Brasseur du Vallon » se cache en réalité… moi, Quentin MANGEL, alsacien depuis toujours et fier créateur / unique employé de la Brasserie du Vallon. J’ai actuellement 25 ans… et toutes mes dents !
(Oui, je n’ai pas pu résister il fallait que je la fasse, pardon ^^)

Jeune ingénieur fraîchement diplômé (2018 – UBTM Belfort) avec pour spécialité « ingénierie et management des systèmes industriels », j’ai décidé par passion et par conviction de me lancer dans l’aventure brassicole… Mais rassurez-vous, malgré mon diplôme, mes bières n’ont rien d’industrielles, bien au contraire ! 😉

Mon objectif n’est aujourd’hui clairement pas de bosser comme ingénieur de production, logisticien ou encore ingénieur qualité dans une grosse industrie (ni une petite d’ailleurs !)… Philosophiquement ça ne me conviendrait pas (écologie, profits, extractivisme, productivisme, hiérarchie…) et si c’est juste pour gagner beaucoup d’argent à ces postes, par pure avarice, ça serait travestir qui je suis et trahir ce que je pense ! 

En fait, le rêve que j’essaye de concrétiser c’est de devenir brasseur pro, consultant indépendant (en ingénierie, certes, mais uniquement sur des petits projets sympas, choisis) et puis évidemment, blogueur (même si ça ne rapporte presque rien, même au bout de 4 ans).

  • Devenir brasseur et partager mon amour de la bière et de l’artisanat : ça c’est fait !
  • Devenir entrepreneur et prouver qu’on peut avoir du succès sans pour autant vouloir du rendement à tout prix et une croissance folle et infinie : il me semble que c’est bien parti !
  • Devenir un blogueur sérieux et intéressant et dégager un modeste un revenu de mes blogs : bon, l’argent de poche c’est raté, et être sérieux j’sais pas… mais être blogueur, ça c’est fait !

Bref, tout ça ramène finalement à un seul objectif : pratiquer au quotidien mes passions et aussi créer un contexte qui me permettra de vivre une vie en accord avec mes principes de jeune punk écolo-anarcho-révolutionnaire aux grandes idées ^^

 

Ingénieur et artisan brasseur ?!

En plus de ma brasserie et de ce blog, j’ai en effet récemment lancé une modeste activité de conseil en création de micro-brasserie. En ce moment, je reçoit plusieurs demandes par mois, parfois même plusieurs par semaine, avec l’engouement croissant autour de la bière et de sa fabrication !… Elles ne sont pas toutes aussi sérieuses les unes que les autres, mais néanmoins une fois de temps en temps je fini par offrir mes service (payants) de modeste concepteur de brasseries et/ou de formateur.

C’était d’ailleurs aussi mon projet de fin d’étude, pour pouvoir valider mon diplôme d’ingénieur : concevoir, implanter, mettre en fonction et gérer la Microbrasserie des Halles à Mulhouse, au cœur du supermarché BIO Les Halles nature « Cœur de Ville » … un projet bien sympa, modeste mais néanmoins complexe et plein de rebondissements (local de seulement ~30m², capable de brasser jusqu’à 500L par semaine, avec embouteillage manuel). 

 

 

Par la suite au fil des années et des rencontres, j’ai accompagné entre autres :

  • le projet de Greg, Microbrasserie et Compagnie à Belfort, le tout premier brewpub belfortain ! Installé au centre-ville avec un atelier de ~50m² à la cave et capable de produire en moyenne 450L par semaine sans trop forcer.
     
  • ou encore la Brasserie Blüeme à Alteckendorf (~75m², 650L par semaine), avec qui j’ai aussi collaboré longuement en 2019 avant qu’un désaccord profond n’y mettre fin…
     
  • l’Aubièregiste, un caviste à Thann, mon tout premier gros client en 2017 et maintenant aussi et surtout le premier brewpub de la ville (inauguré en 2019) grâce à sa toute petite mais néanmoins sympathique micro-brasserie électrique de 50L !
      
  • et sans oublier le plus gros, le plus beau et le plus récent des projets : la micro-brasserie communale/associative de Ungersheim, « La Potassine ». Un local de plus de 150m², une unité de brassage d’un volume de 1000L, dans un bâtiment bio-climatique, équipé de 80kW de panneaux solaires et 20kW d’éolienne ainsi que d’une phytoépuration et géré par la commune + une association, loin des objectifs de rentabilité habituellement associés aux entreprise capitalistes libérales… J’adore !
     

Conseils, formations, suivi personnalisé de projet, conception d’outils de production, agencement, ergonomie, dialogue avec les fournisseurs en France et en Europe (mais surtout JAMAIS en Chine), formulation des recettes, choix des matières premières, communication et création de sites web… bref, je m’amuse bien et j’ai pas le temps de m’ennuyer 😉

 

Même si je ne sais pas vraiment ce que l’avenir nous réserve, si il y a bien une chose dont je suis sûr c’est de ma passion sans limites pour la bière !

Tiens en parlant de passions, je ne vous en ai pas encore parlé, donc allons-y gaiement 😉

 

Photo du brasseur du Vallon, Quentin MANGEL à Mulhouse dans une micro-brasserie artisanale

Le brasseur dans son élément, le regard amoureusement posé sur une de ses créations maltées … (2018 – Mulhouse, la Microbrasserie des Halles)

 

Ma grande passion est, sans surprise, la bière et en tant que grand curieux insatiable, plus largement toutes les boissons fermentées (cidre, hydromel, vins, saké, kéfir, kombucha …).

Sans oublier l’art et les techniques brassage et tout ce qui se rapporte de près ou de loin à la bière, de la science aux dégustations, en passant par l’histoire !

C’est une part assez importante de ma vie, j’y consacre des heures chaque jour, je lis des bons livres de brassage, des articles scientifiques, est des blogs dans différentes langues a ce sujet, je déguste des bières dès que j’en ai l’occasion (avec modération), je fais des projets annexes (jardin, bricolages et puis ce blog) et d’autres projets plus importants comme celui de développer ma brasserie évidemment.

 

Et à part ça j’aime aussi beaucoup discuter, débattre et philosopher, encore plus si ça implique de boire une bonne bière avec les amis en même temps ! (Donc déchaînez-vous dans les commentaires de mes articles !). Et puis je suis aussi un grand fan des expérimentations et de tout ce qui est scientifique, électronique, physique, informatique, mécanique ou chimique de près ou de loin… bref, je suis un éternel curieux de la Technique avec un grand T !

Banière lianne de houblon fine

 

Mon CV brassicole

Je suis brasseur amateur depuis 2013 et depuis que cette passion m’a pris elle ne m’a plus lâché. J’ai débuté en me lançant directement dans le brassage « tout grain », dès le premier brassin, dans mon appartement étudiant de 17m², sans que mes parents soient au courant ! Pour la faire courte : ça c’est pas trop mal passé malgré la technique bancale et le matériel dérisoire, mais j’ai adoré, et j’ai recommencé 😉

S’en est suivi une période en tant que brasseur de cuisine, cohabitant avec les parents pas toujours réjouis… avant de devenir pro et de squatter leur cave avec ma picobrasserie 100L pendant quelques années. Puis j’ai brassé sur différentes brasserie plus conséquentes au fil des années : 300L à Belfort, 500L à Mulhouse, 1000L à Ungersheim… mais toujours des petits ateliers à taille humaine !

Tout en expérimentant différents processus, différentes méthodes de brassage, en prenant toujours des notes précises sur mes fiches de brassage et en analysant ces expériences par la suite. Et il y a aussi eu beaucoup de différents ingrédients évidemment, certains très originaux même (fève tonka, aspérule odorante, lierre terrestre frais, graines de moutarde !), mais aussi de nombreux profils de fermentations et même quelques bières « sauvages » !… Et c’est sans parler des hydromels…

Et pour le reste, j’en dis plus dans l’article ci-dessous ! (Pensez à aller voir la page vocabulaire si vous êtes perdus). 

Mon expérience en brassage ! – Question de la semaine n°2

 

Ma philosophie de brasseur

Après quelques minutes de réflexion, il me semble que je suis quelqu’un d’assez paradoxal si on ne regarde que mon CV. En effet je prône l’artisanat, l’authenticité des produits, la proximité avec le client, la qualité et le retour vers plus de simplicité et de nature. Mais tout cela est bien loin des enjeux de productivité, de répétabilité, d’optimisation des coûts et de normes qu’on m’a enseigné dans ma formation d’ingénieur de production axé vers l’industrie !

De plus, je suis de plus en plus habité par une aversion au dogme de la croissance et au capitalisme prônant l’exploitation d’autrui et l’accumulation des biens et des richesses, mais j’ai néanmoins décidé de devenir entrepreneur, d’investir dans mon projet et d’entrer dans la compétition !… Bon je ne suis qu’auto-entrepreneur et je n’ai pas pour ambition de gagner des milles et des cents avec ce projet, mais tout de même c’est non négligeable.

J’ai toutefois prévu depuis le début de limiter la croissance de ma brasserie jusqu’à atteindre des brassins de quelques centaines de litres au maximum. Je veux que ma brasserie reste à taille humaine. Et côté rentabilité je ne fabrique que ce dont j’ai besoin pour vivre et je le vends au prix juste. J’en dis davantage ici :

Rentabilité d’une brasserie – Bilan financier et croissance de la Brasserie du Vallon

À toutes ces choses, j’ajouterai aussi que, plus les années passent et plus je me radicalise… euh, pardon, plus je deviens conscient des enjeux écologiques et sociaux qui tiraillent notre société et nos modes de production. Adepte entre autres des analyses de Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne, Bernard Friot, Franck Lepage et j’en passe et des meilleurs, j’essaye de prendre du recul sur ce que je fais, beaucoup de recul, d’un point de vue systémique, économique, écologique et social autant que possible… Je suis allé jusqu’à me demander si finalement, « gâcher » des céréales comestibles cultivées avec tant d’eau et d’énergie pour en faire au final un produit toxique, pire, une drogue dure… de la bière… c’était bien cohérent avec mes idées et ma morale profonde ?

Bon, le doute cartésien c’est bien sympa mais alors au fond de ce trou à la limite nihiliste on est condamné à une seule chose : l’inaction et la dépression, et j’avoue que c’est pas forcément le projet de carrière que j’avais après mon diplôme ! Du coup j’ai fini par me dire que de la bière ça peut être écologique et désirable pour une société, avec modération, comme tout. Et je me suis fixé pour but à long terme de progresser, m’améliorer, continuer de me remettre en question, et toujours faire du mieux que je peux à mon niveau. Le tout en continuant sans cesse de parler, partager mes questions et mes expériences…

Bref, on verra bien où j’atterrirais guidé ainsi par ces idées en constante évolution et mon dicton favori, qu’on pourrait traduire très approximativement par (il faut) « de tout avec parcimonie et raison » ou (il faut) « de tout avec prudence/mesure et détermination/concentration » :

« Alles mis Mass und Ziel »

 

Pour conclure cette partie j’ajouterai que je pense… que c’est vraiment chronophage de créer son site web !

[ Partie en cours de rédaction pour une durée indéterminée ]

Banière lianne de houblon fine

 

Pour me contacter, c’est par ici :

Via le formulaire de contact, ou alors tu peux laisser un p’tit mot sur les réseaux sociaux et évidemment me rendre visite dans le haut-rhin (sur RdV uniquement) 😉

Et en attendant, pour en savoir plus sur la Brasserie du Vallon, mes projets, mes bières et hydromels, ce blog et les autres … il y a la page « À propos », qui regroupe toutes ces informations.

 

Le mot de la fin :

paquebot.

 

[Dernière mise à jour le 02 mai 2020]

Envie de partager ?
>