Les fûts en plastique jetables, c’est d’la m**** ! Mais voici comment nettoyer et réutiliser les fûts « Dolium »

fûts en plastique Doliums hack pour pouvoir les réutiliser au lieu de les jeter !

Fûts en plastique Doliums : voici un « hack » simple et efficace pour pouvoir les réutiliser au lieu de les jeter !

Artisan brasseur en pleine croissance, on reçoit des demandes de professionnels, des bars, resto, des mariages… il faut se mettre aux fûts ! 

La bière pression peut permettre une belle marge, et un beau volume de vente… mais il faut tout le matériel pour faire ça bien, et les fûts inox ça coûte un rein. 

La solution que beaucoup choisissent, une solution polluante et très couteuse à long terme en réalité, c’est les fûts jetables en plastique (Doliums, Petainers, KeyKeg, FlexiKeg…).

J’ai commencé comme ça, mais de manière un chouilla moins chère (gratuite !) et moins polluante : je récupérais les Doliums vides chez mon premier client pro de l’époque, en 2018, L’Aubièregiste à Thann (merci encore Fabien <3 )

Il s’avère que, parmi tous les types de fûts jetables existants, il y a notamment les Doliums qui ont la particularité d’être (par chance) démontables…

Avec un peu d’ingéniosité !

Avant de commencer à démonter et laver ses Doliums : 

Pensez au risques d’explosion, vérifiez bien que votre fût est intact dessus, dessous, sur les côtés, et surtout que le plastique n’est pas craquelé autour de la tête (symptôme typique d’une surpression…)

En cas de doute : mieux vaut ne pas risquer, surtout pour un fût à 0€.

Une explosion de 20 ou 30 litres de gaz sous une pression de 3 bars, ça peut faire des dégâts : 

 

L’explosion d’un fût (à moitié) plein de liquide est moins impressionnante parce que le liquide ne s’expanse pas violemment comme le gaz lorsqu’il y a un changement de pression (une rupture du conteneur à coup de barre à mine dans ce cas). 

Bref, assez joué, le point où je voulais en venir c’est qu’il ne faut jamais oublier qu’on bosse avec  des contenants sous pression dangereux, donc soyez concentrés, bossez dans de bonnes conditions, prenez le temps de réfléchir à chaque action et à ses conséquences.

J’ai personnellement failli me blesser méchamment quand un tuyaux (non renforcé, inadapté, à une pression trop élevé, parce que je bossais à l’arrache) à claqué à 30cm de mon oreille… d’où l’insistance sur ce sujet !

 

 

DÉPRESSURISEZ BIEN VOS FÛTS AVANT DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT D’AUTRE.
L’auteur décline toute responsabilité, ne faites pas ça chez-vous, planquez les gosses et le chien, blablabla…

 

Pour dépressuriser un fût Dolium il suffit de tourner d’un quart à l’aide d’un gros tournevis plat la petite tête rouge qui se trouve au centre de la tête de service. (voir photo ci-dessous)

Pensez à bien dépressuriser totalement tous les fûts avant de commencer à bosser (au niveau de la flèche rouge)

Comment démonter un fût Dolium sans l’abimer : 

L’objectif est simple : séparer les deux « cosses » noir en forme de C qui maintiennent la tête de fût (noire) sur le fût (brun)

Ci-dessous les fameuses cosses :

cosses de fixation avec leurs crans symétriques qui s'enclanchent l'un dans l'autre

cosses de fixation avec leurs crans symétriques qui s’enclanchent l’un dans l’autre

position de l'outil pour séparer les cosses des fûts Doliums

position de l’outil pour séparer les cosses des fûts Doliums

 

Personnellement, je me suis fabriqué un outil spécial avec une tige en fer diamètre 2mm (un rayon de roue de moto ancienne, bien rigide).

Le bout de l’outil est plié en forme de L, et le bout du L est taillé comme un petit tournevis plat pour pouvoir se glisser facilement entre les crans des cosses pour les séparer. 

outil fin en métal rigide pointe aplatie pour écarter séparer les crans des cosses

outil fin en métal rigide pointe aplatie pour écarter séparer les crans des cosses

Une fois que tu arrives à insérer l’outil au bon endroit entre les crans des cosses, tu verras normalement qu’elles s’écartent un peu.

Je faisais levier avec un tournevis plat pour aider l’outil à monter entre les crans des cosses pour les écarter. (voir photo ci-dessous)

Pas besoin de forcer si on est au bon endroit… mais difficile de voir si on est au bon endroit.

Patience et expérience sont la clef ici !

mise en place des outils pour écarter les clips afin d'ouvrir les deux cosses

mise en place des outils pour écarter les clips afin d’ouvrir les deux cosses

Après tu peux essayer de glisser la pointe d’un tournevis plat dans le petit espace qui apparaitra entre les cosses pour forcer un peu et finir de les déloger sans les casser.

On peut s'aider d'un tournevis plat pour séparer les cosses. Attention aux doigts

On peut s’aider d’un tournevis plat pour séparer les cosses. Attention aux doigts

Attention à ne pas glisser, risque de blessure et risque d’abimer le fût fragile. 

Mais normalement si tu écarte bien les crans y aura pas besoin (au début je devais forcer, mais après avoir trouvé la technique au bout de quelques fûts, ça se démontait sans efforts 🙂 )

 

Normalement ensuite on arrive à enlever une cosse, puis l’autre, et la tête est enfin libre !

la tête du fût après avoir retirer une des deux cosses

la tête du fût après avoir retirer une des deux cosses

Comment laver et désinfecter efficacement un fût de bière en plastique : 

fûts en plastique Doliums hack pour pouvoir les réutiliser au lieu de les jeter !

fûts en plastique Doliums hack pour pouvoir les réutiliser au lieu de les jeter !

Chacun aura sans doutes ses méthodes et produits de prédilection, mais voici comment j’ai fait, avec assez de succès.

J’ai pu conserver de la bière un peu plus d’un mois sans problème dans les fûts lavés, mais je n’ai jamais testé plus longtemps.  À vos risques et périls si vous décidez de garder vos bières stockées plus longtemps dans des fûts lavés.

Je ne récupérais que des fûts ayant contenu des bières correctes, sans infection, pas de bières acides ou barriquées.  Je ne récupérais JAMAIS les fûts ayant déjà été ouverts et lavés une fois, pour limiter les risques.

Et surtout : après remplissage, quand mes fûts étaient en stock au frais à la cave chez-moi en attendant d’être vendus ou servis sur des événements, je contrôlais régulièrement la pression pour pouvoir réagir vite avant l’explosion en cas de surpression due à une infection.

Contrôler la pression est facile, il faut tâter le fût au niveau d’une des 4 « fenêtres » (les petits  rectangles un peu arrondis et plus mous que le reste du fût) qui sur sont dans les coins de la poignée du  haut. Si c’est dur comme de la pierre : danger !

 

Mon processus  de lavage et désinfection :

  1. trempage de toutes les cosses et des têtes dans une bain de produit caustique léger (~15 min)
  2. rinçage à l’eau froide des fûts et vidange totale par retournement (1x) pour virer la lie
  3. rinçage au jet d’eau puissant, fût retourné, pour tout bien rincer les parois (~30 secondes par fût)
  4. vaporisation manuelle de désinfectant acide sur toutes les surfaces et recoins des fûts
  5. secouer les fûts avec la petite dose de désinfectant encore dedans (~25cl)
  6. laisser le fût égoutter tête à l’envers une dizaine de minutes
  7. rincer les têtes de fûts à l’eau, extérieur et intérieur, par le tuyaux notamment
  8. faire tremper les têtes noires dans de l’eau bouillante 5 minutes (juste la tête pas le tuyau !)
  9. vaporiser du désinfectant dans les tuyaux et sur les têtes 
  10. tout assembler avec les mains propres et dans un lieu sans courants d’air
  11. Facultatif mais très utile : purger le fût avec du CO2 tout de suite.

 

ATTENTION : il semblerai que la soude caustique a tendance à attaquer le plastique, ça le rend plus dur et cassant. J’ai aussi entendu dire que l’alcool à 70° pour la désinfection peut fragiliser le plastique. 

 

Remonter un fût Dolium lavé et le remplir de bière correctement :

Pensez bien à aligner les crans de la tête lors du remontage, et à bien vérifier que les cosses sont bien enclanchées solidement l’une dans l’autre (il ne doit pas y avoir d’écart visible ou de mauvais alignement entre les cosses)

encoche de la tête, à aligner correctement

voir la petite encoche de la tête en forme de U renversé, à aligner correctement avec le petit taquet en forme de I du fût

attention à bien aligner les encoches

attention à bien aligner les encoches comme ça pour pouvoir ensuite remonter les cosses correctement et bien verrouiller la tête à sa place

Pour le remplissage, faites comme pour n’importe que fût, en fonction du matériel dont vous disposez : sous pression ou par gravité.

Je conseille généralement de sucrer la bière en fûts à maximum 4g/L (sucre blanc) pour ceux qui voudraient faire une refermentation comme en bouteilles. 

Et je vous invite à vraiment être patiente et à ne pas enfûter une bière qui n’a pas vraiment totalement fini de fermenter, sinon c’est l’explosion assurée. Attendre une semaine de plus que la fermentation se finisse, c’est moins embêtant que devoir passer la serpillère pour éponger les 30L de bière qui se sont répandus dans la cave suite à une explosion  surprise.

On oublie pas que pour perdre un unique « point » de densité, ça correspond à 2.6g de sucres par litre consommés par la levure. Donc si votre bière en fût n’avait pas atteint sa vraie densité finale, disons qu’elle était à 1.012, et qu’elle passe à 1.010 dans les deux semaines après la mise en fût, ça fait 5g de sucre consommés, + le sucre ajouté lors de l’enfûtage, et hop, on risque de dépasser 3 bars en un rien de temps 💥

Dernier conseil : les Doliums c’est fragile, transportez-les comme si c’était des bébés. On leur met la ceinture en voiture, on les porte toujours à deux mains, un seul Dolium à la fois, on les cogne pas contre les murs… Et tout se passer a bien 🙂

Dernier dernier conseil : ne pas les exposer trop à la lumière, et surtout jamais au soleil direct, ça peut altérer assez rapidement la bière contenue dedans !

 

Merci de m’avoir lu, et merci à tous ceux qui prendront le temps de donner une seconde vie à ces déchets « recyclables » trop rarement vraiment recyclés (comme les cannettes alu en fait, recyclées en réalité à moins de 40% en France !!!). Bref. Ça fait des poubelles, des seaux de récupération d’eau de pluie, ou des pots plutôt pratiques pour les bricoleurs et jardiniers si jamais, pour leur donner une troisième vie au lieu de les jeter 😉 

A+

Et vive la bonne bière !

Une sauce piquante lactofermentée : mon expérience, ma recette – Au-delà de la bière

Aujourd’hui, je complète encore la liste des articles hors-sujets par rapport à la bière…

Après l’article à grand succès sur les crackers aux drêches ou de la petite série en forte croissance à propos de la fabrication d’hydromels, on s’éloigne encore un peu plus des sentiers battus, et on fait du sans alcool aujourd’hui ! 

Sans alcool, certes, mais pas sans goût… 

J’ai ramené quelque chose de l’épicerie BIO du village d’à côté ce soir, quelque chose que je voulais acheter depuis quelques temps déjà, pour une soirée spécialement chaude qu’on a planifié quand on bon ami rentrera de Norvège…

Et de cet ingrédient haut en couleur, j’en ai fait une sauce fermentée !

Piments forts du jardin pour lactofermentation de sauce piquante maison

ATTENTION : ce que je vous raconte là, je le raconte en tant que parfait amateur !

Je fais mes petites expériences de fermentation/lactofermentation et autres joyeusetés culinaires à base de fruits/légumes/épices fermentés ou marinés, et je vous partage modestement mes réussites et mes échecs.

Comme j’ai pu l’expliquer dans le premier article de cette mini série impromptue  » Au-delà de la bière », le concept est simplissime : un tas de légumes, qu’on découpe ou qu’on mixe, on fout tout ça dans un bocal avec un peu de sel et d’eau, on patiente quelques semaines, et là, magie, on obtient un truc mangeable, nutritif, facile à conserver et surtout, dé-li-cieux !

Ingrédients pour une sauce piquante maison fermentée simple style tabasco

  • 10 piments forts équeutés (vidés ou pas, au choix) = 100gLire la suite

Fermentations de légumes, choucroutes, pickles et sauces piquantes – Au-delà de la bière

Bocal de légumes lactofermentés conservation naturelle et savoureuse de betteraves rouges

Aujourd’hui, dans la lignée de l’article sur les crackers aux drêches ou de ceux sur la fabrication d’hydromels, on s’éloigne toujours un peu plus de la bière…

J’ai eu un petit souci perso, rien de grave, juste un excès de stock de betteraves rouges… quelques kilos… et une petite idée trottait dans ma tête depuis quelques temps alors je m’y suis mis !

Enfin, après une petite dizaine d’année dans la fermentation d’alcools et notamment de bière, professionnellement, je viens enfin de me lancer (en tant que parfait amateur !!) dans la fermentation de légumes.

Lactofermentation, choucroutes, kimchi, tabasco, fermentation spontanée, pickles, marinades et autres joyeusetés culinaires à base de fruits/légumes/épices…

Un nouveau monde de saveurs et d’expériences fermentaires acidulées s’offre à moi !

 

ATTENTION : prenez mes conseils avec un grain de sel, même si je maitrise plutôt bien le concept de la fermentation en général, je débute sur ce sujet là précisément !

 

La lactofermentation, quésako ?

Le concept est simplissime : un tas de légumes, qu’on découpe ou qu’on mixe, on fout tout ça dans un bocal avec un peu de sel et d’eau, on patiente quelques semaines, et là, magie, on obtient un truc mangeable, nutritif, facile à conserver et surtout, dé-li-cieux !

Les légumes sont naturellement recouverts de millions de microorganismes qui n’attendent qu’une chose : Lire la suite

Créer sa micro-brasserie artisanale SANS expérience ?! – Question de la semaine n°7

On me pose très souvent la question, alors aujourd’hui, après des années sans nouvel article dans cette série « Questions de la semaine », je déterre le concept !

Tous les anciens articles t’attendent bien rangés dans la catégorie « Question de la semaine » 🙂

 

Et la question de cette semaine est …

 

Comment créer sa micro-brasserie alors qu’on a aucune expérience ?

Nombreux sont les passionnés et les curieux qui envisagent de tels projets, et à juste raison : ça fait rêver !

Mais j’invite toujours ceux qui sont dans ce cas là et qui me contactent àLire la suite

Petit guide complet sur l’Hydromel – Faire ses premières expériences de fermentation chez-soi

Analyse de la qualité des hydromels artisanaux de la Brasserie du Vallon

Salut, ami curieux ! 

Comme on me pose souvent la question : « Comment se lancer dans la fabrication d’hydromel ?«  je me suis dit qu’il était grand temps de faire cet article résumé avec toutes les infos.

Dans ce court article je liste tout ce qu’il y a à savoir techniquement en termes simples, et tout le matériel que je recommande pour ses premières expériences faciles d’hydromel maison.

Ma recette permet de faire en peu de temps 4L d’hydromel sec (ou demi-sec), en 2H au total et avec environ 50€ de matériel et ingrédients. C’est parti !

 

Pour commencer : la recette ! (simplissime ?)

C’est facile, pour environ 4L d’hydromel il suffit de faire bouillir ~3L d’eau (non-chlorée !), puis d’y ajouter ~1kg de miel (artisanal ?) et de laisser refroidir avant de mettre dans la bonbonne propre et désinfectée. On y ajoutera ~3g de levure.

Pour désinfecter la bonbonne, comme c’est du verre fragile, pas possible de l’ébouillanter comme j’aime faire avec mes cuves en inox, mais on peut simplement utiliser un alcool fort ou un produit de désinfection « chimique » vendu dans les boutiques pour brasseurs.

Une fois le jus sucré tiède (le moût) mis dans la bonbonne, on prend une mesure de densité et on décide avec quelle quantité d’eau froide on veut diluer (ou pas) pour obtenir précisément le taux de sucre initial visé.

Le taux de sucre initial (la densité) déterminera ensuite le taux d’alcool potentiel en fonction de la levure choisie. Certaines levures (celles à champagne notamment) font un peu plus d’alcool que d’autres avec une densité initiale égale. 

Et chaque miel a une « fermentabilité » légèrement différente, donc seul l’expérience permet d’avoir un calcul très précis. J’explique le calcul de l’alcool plus bas.

 

Choisir sa levure : le choix crucial !

Pesée de la levure à vin Vinoferm Brewferm Doux 1g pour 3L d'hydromel artisanal

Et pour les levures j’utilise depuis quelques années maintenant les levures à vin de la marque Vinoferm (Bioferm) suite à quelques petites expériences qui m’ont satisfait. Les souches « Rouge » et « Champ » notamment, mais les autres sont aussi intéressantes  : levures BIOFERM sur Amazon

À une époque, j’utilisais aussi cette levure M-05 avec pas mal de succès : levure M-05 sur Amazon. Mais elle a un goût de levure un peu plus présent, ça fait un peu brut je trouvais, c’était moins à mon goût, je préférais la finesse des levures à vin. Mais c’est une question de goûts, ça peut être intéressant de comparer les deux 😉

Je ne recommande pas la levure à bière, qui a trop de goût à mon avis, et qui n’est pas très adaptée à survivre aux taux d’alcool de l’hydromel.

Et surtout, il faut éviter la levure de boulanger je pense, qui est la pire de toutes. Elle n’est vraiment pas adaptée, donne un goût déséquilibré, ne tient pas l’alcool et clarifie très mal !

Certains utilisent aussi simplement les levures présentent naturellement dans le miel, mais moi je préfère les tuer (ou les affaiblir) lors du mélange avec l’eau bouillante au début.
Utiliser les levures « sauvages » naturelles du miel c’est prendre le risque d’avoir un hydromel qui fini acide, ou qui ne fermente pas ! Et le goût est aussi plus aléatoire… mais il faut être curieux et tester une fois au moins !

On a notre moût, on a choisi notre levure, il est grand temps de mélanger tout ça dans notre cuve de fermentation.

 

Cuves de fermentation, seaux, dame-jeanne…

Mon nouveau fût en chataigner, du miel et des hydromels artisanaux - La Brasserie du VallonPour les expériences d’hydromel je recommande de commencer avec des petites bonbonnes en verre de 4 ou 5L dans ce genre : https://www.saveur-biere.com/fr/dames-jeannes/3950-dame-jeanne-5l-avec-poignee.html

Il existe aussi des cuves en inox plutôt pratiques et facile à nettoyer et stériliser, mais elles sont souvent un peu grosses pour débuter les tests d’hydromel je trouve : Cuve de fermentation inox 25L Klarstein sur Amazon ou https://www.polsinelli.it/fusto-fermentatore-inox-30-l-P1446.htm

(On peut seulement les remplir à moitié environ, sans trop de problèmes, mais il ne faudrait pas faire 5L dans une cuve de 25L, il y aurait trop de risques d’oxydation !)

Je n’aime pas trop les seaux plastique parce que la fermentation de l’hydromel peut durer longtemps, et que je n’ai pas confiance dans ce matériau… mais ils ont l’avantage de ne pas être cher ! Chacun jugera.

 

L’équipement de « brassage » et embouteillage d’hydromel :

Mesure de la densité initiale de mon moût pour bière sans alcool 1.0250 au densimètre et 1.0245 au réfractomètre

Ensuite pour l’équipement, à part une casserole assez grande et une spatule en inox ou en plastique (pas en bois !!) il faut juste avoir un densimètre dans ce genre, avec une éprouvette de la bonne taille : https://www.saveur-biere.com/fr/outils-de-mesure/31939-densimetre-17-8-cm.html

Ou alors un réfractomètre… mais c’est moins précis, et surtout ça ne permet pas de mesurer le taux de sucre pendant la fermentation car l’alcool faussera très largement la mesure !

Néanmoins un réfractomètre c’est bien pratique pour mesurer le taux de sucre facilement avant fermentation, c’est ce que j’utilise toujours : réfractomètre pour bière et vin sur Amazon

 

Pour la mise en bouteille, il faut essayer de remplir des bouteilles propres et désinfectées, en minimisant l’oxydation, et en essayant de pas transférer trop de dépôt de levures dedans.

Pour ça, ce genre de syphon/pompe est pas trop mal : petit transvaseur automatique sur Amazon

Fourni avec un clip pour le fixer au bord de la cuve ou de la bonbonne, et avec une tige de remplissage pour pouvoir remplir les bouteilles facilement sans renverser à côté !

Pour fermer les bouteilles je recommande des bouchons mécaniques réutilisables (style bouteilles de bière Fischer) ou des capsules à bière.
Mais pour des premiers tests je recommande d’éviter les bouchons liège qui n’apportent rien au goût, sont chères et compliqués à mettre en place.
En fait les bouchons en liège risquent même de nuire à la qualité du produit sur le long terme si on utilise des bouchons bas de gamme.

 

Calculer le taux d’alcool de son hydromel maison :

dégustation d'hydromel artisanal miel de fleur et miellat d'érable soleil couchant

Pour les calculs d’alcool c’est très simple, on a mesuré la densité initiale pendant la dilution du miel à l’eau. Idéalement il faut prendre toutes ses mesures quand la température du moût est tombée à ~20°C car la chaleur fait baisser la mesure de plusieurs « points » de densité. Le réfractomètre à l’avantage d’être moins sensible à ce problème que le densimètre, puisqu’il n’a besoin que d’une ou deux gouttes de moût, qui refroidissent donc presque instantanément.

Personnellement je cherche toujours à être entre 1.065 et 1.074 avant fermentation pour avoir un hydromel sec qui finira à moins de 10%alc. Je trouve qu’au dessus de ~9%alc, la puissance de l’alcool vient en réalité cacher les saveurs subtiles du miel ! 

Admettons que ta densité initiale (DI) soit 1.074 pour l’exemple. La fermentation va se passer, et le taux de sucre va baisser pendant environ un mois.

Une fois que ton hydromel sera bien clarifié et qu’il n’y aura plus aucune bulle qui remonte, il sera certainement terminé. Il faudra alors prendre une première mesure de densité pour voir où il en est réellement.

Une semaine après la première mesure, on reprend une seconde mesure de densité à température égale. Si la densité n’a pas baissé entre ces deux mesures alors c’est très certainement prêt à embouteiller !

Pour l’exemple disons que l’hydromel fini à une densité finale (DF) stable de 1.004. C’est plutôt sec, mais pas le plus sec possible ! l’hydromel peut descendre en dessous de 1.000 pendant la fermentation.

Le taux d’alcool sera alors de DI – DF / 7.6 =  ( 74 – 4 ) / 7.6 = 9.2%alc.

Et si comme moi tu rajoute un petit sirop de sucre (5g/L) à l’embouteillage pour rendre l’hydromel pétillant (facultatif : méthode de resucrage pour refermentation en bouteille, comme pour la bière) alors ajoute environ +0.2%alc à ton calcul.

 

Fermentation bloquée ?

Avec ma recette, si lors de la mesure de la densité finale tu es au-dessus de 1.015, c’est qu’il y a certainement un soucis et que la fermentation n’est pas finie !

Attention, l’absence de bulles visibles ou la clarté de l’hydromel n’est pas un indicateur fiable pour savoir si la fermentation est terminée. Si tu embouteilles trop tôt, tes bouteilles pourraient refermenter et finir par exploser ! Attention aux grenades à fragmentation… ça serait dommage de s’éborgner 

Pour éviter ces problèmes, je conseille de garder ta bonbonne dans une pièce ni trop chaude ni trop froide. Autour de 20°C c’est pas mal. Je préfère les températures à peine plus fraiches, autour de 18°C, pour des saveurs plus légères et équilibrées… mais la fermentation est alors plus longue ! Il faut choisir…

Tu peux aussi avoir des soucis de fermentation si tu n’as pas mis assez de levure, si tu l’as tuée parce que le moût était trop chaud, si ton eau est chlorée… Donc attention à la température et à la qualité de tes ingrédients. Et pour la quantité de levure je recommande d’en mettre 2× plus que préconisé sur la notice des sachets !

 

Hydromels liquoreux ou forts, sulfites, clarifiants et nutriments…

Il faut savoir que, sans ajouter de nutriments et de correcteurs d’acidité, c’est difficile de faire une hydromel à plus de 10%alc et qui sente pas mauvais l’alcool et le dissolvant chimique.

J’ai déjà fait des tests en ajoutant un peu de jus d’orange et/ou du moût de bière comme nutriment, ça fonctionne bien. Pour les clarifiants « naturels », une infusion de thé noir semble être efficace (grâce à ses nombreux tanins). Mais la solution la plus simple reste encore la patience et le froid ! Je garde mon hydromel au frigo à 2°C pendant une semaine avant embouteillage, ça clarifie très bien 😉

Et je rappelle qu’il est compliqué (impossible ?) de faire un hydromel doux ou liquoreux sans y ajouter de sulfites et/ou sans le pasteuriser… mais bref, si vous parlez anglais, ce livre devrait t’éclairer :

https://livres-de-brassage.fr/avis-sur-complete-guide-to-making-mead

 

Et voila, je crois que j’ai tout dit ! En espérant que ma réponse soit suffisamment complète, claire et concise. 

N’hésite pas à laisser un commentaire si tu as une question ou si cet article t’a été utile 🙂 

 

Bon courage pour tes expériences !

En direct sur Twitch, FAQ brassage et apéro discussion ! Avec Louis de La Caisse à Outils (+ rediffusion Youtube)

Après le succès du premier apéro-interview live avec Louis, et vu le nombre de questions qui fusaient sans cesse, on a décidé dans ce second épisode de vous faire une FAQ au sujet du brassage (amateur et pro) !
 
Y a même Fitz le Brasseur qui est venu nous dire salut, en direct du Québec 😀 
Et deux autres brasseurs qui sont aussi passés raconter leur histoire et leur point de vue.
 
C’était vraiment sympa de pouvoir échanger entre passionnés pourtant si éloignés géographiquement !
 
 
Merci à Louis de La Caisse à Outils d’avoir organisé ce sympathique événement virtuel, à cette époque de pandémie où on manque tant de lien social !
Merci aussi à tous ceux qui ont participé au live, et désolé à tous ceux dont les questions sont restées sans réponses… On se retrouve très bientôt pour la suite 😉
 
Pour les curieux, le précédent épisode est aussi disponible sur les plateformes de vidéo habituelles
 
Et si ce genre de contenu t’intéresse, tu peux aller fouiller parmi les quelques podcasts, vidéos et direct live que j’ai recensé sur le blog

Interview en direct avec Louis de l’association La Caisse à Outils – Dégustations et discussions bière, brassage, projets et philosophie…

Après quelques podcasts et vidéos, j’ai enfin pu tester un peu le direct live, et je dois dire que c’est franchement pas mal !
 
On s’est donné rendez-vous avec Louis en simultané sur Facebook, Youtube et Twitch pour un petit live où on a discuté tranquillement de bières, de brassage, et dégusté quelques unes de mes recettes du moment.
Le tout en répondant évidemment aux questions nombreuses de notre modeste audience d’une soixantaine de brasseurs/curieux.
 
La rediffusion est disponible (avec plein d’autres vidéos au sujet de la bière !) sur la chaine YouTube de Louis (La Caisse à Outils), et certainement aussi sur sa page Facebook :
 
 
Déjà un millier de vues en trois semaines, je n’en attendait pas tant !
Il faut croire que le format plait bien et que ce qu’on y dit attire les curieux et les passionnés 😉
 
Si ce genre de contenu t’intéresse, tu peux aller fouiller parmi les quelques podcasts, vidéos et direct live que j’ai recensé sur le blog… et qui parlent évidemment tous de bière, de brassage, de création de micro-brasserie et autres sujets en rapport avec notre passion commune pour cette formidable boisson créatrice de lien social 🙂
 
À bientôt pour la suite !

Expériences de maltage/brassage au malt VERT : écologique, local, pas cher et efficace !

Illustration article malt vert - Brasserie du Vallon

Et voici un nouvel article à propos des méthodes de brassage/maltage à l’ancienne…

Comme j’en parlais dans mes précédents articles à propos de ma nouvelle cuve de brassage « médiévale » faite main, et à propos de la théorie du brassage de bières crues (sans ébullition), il faut maintenant que je m’attelle à mes expériences de brassage au malt vert !

En effet, ma première expérience de brassage de bière médiévale s’est bien passée, il faut donc que je test maintenant d’y ajouter des céréales crues, puis du malt vert pour voir ce que chacun de ces ingrédients unique peut apporter à la bière.

En théorie il y a vraiment énormément d’avantages à brasser avec son propre malt vert, et comme il est vert, il est aussi beaucoup plus simple, requiert moins de matériel spécialisé et de temps pour être fabriqué comparé au malt classique…

Bref, je vois là une technique innovante qui pourrait être bien utile pour les amateurs comme pour certains professionnels !

À condition que mes expériences soient un tant soit peu concluantes… 

Ce que nous allons voir tout de suite 😉

Lire la suite

Brasser avec des céréales CRUES c’est pas juste une méthode d’industriel pour réduire ses coûts !

11 décembre 2020

Illustration article céréales crues, épeautre - Brasserie du Vallon

Promis, cette fois c’est un article très court, mais néanmoins inspirant ! 

Mais avant de commencer, une question : as-tu déjà brassé avec des céréales crues ?

Très certainement oui, et sans même y penser !

Quand tu as utilisé des flocons d’avoine ou de blé dans ta dernière stout ou NEIPA 😉

 

Les céréales crues, ou non-maltées, sont plutôt intéressantes pour tout un tas de raison que je vais tenter de lister ici, aux côtés des quelques désavantages et précautions d’emploi qui existent néanmoins… 

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La bière CRUE ! Brasser sans ébullition : méthode de brassage médiévale, ultra écolo, low-tech, simple et savoureuse…

10 décembre 2020

La bière crue, tu connais ? « Raw Ale » en anglais…

C’est un truc encore assez populaire dans la tradition des campagnes nordique apparemment, et ça va de paire avec les fameuses levures Kveik dont on nous rebat les oreilles à longueur de page insta pour beergeek dernièrement 😉

 

Allez, j’enchaine les expériences en ce moment, et aujourd’hui c’est ce que je préfère : un projet de brassage ultra expérimental avec les moyens du bord !

Ça sent bon le brassage amateur, un retour aux sources en quelques sortes.

 

Dans mon précédent article je vous racontait comment j’ai honteusement massacré une petite barrique en bois de 60L (qui fuitait malheureusement) pour la transformer en cuve de brassage « médiévale » simplissime :

Une simple cuve en bois, sans pompe, sans tuyaux, sans plastique, sans électricité… avec pour seul robinet un bête trou conique au fond et un manche à balais ! (sérieusement)

 

Aujourd’hui je vous raconte donc la suite logique de ce projet : la préparation du brassage de mes premières bières crues dans cette cuve de brassage en bois minimaliste !

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Bière CRUE N°1 – résultats de ma première expérience, recette et conclusions

10 décembre 2020
Cuve de brassage couverte surélevée sur des caisses pour pouvoir la vidanger - Expérience brassage de bière crue à l'ancienne technique médiévale raw ale - Brasserie du Vallon

Cuve de brassage avec son couvercle, surélevée sur des caisses vides pour pouvoir la vidanger…

Incroyable, on ne m’arrête plus !

Voila le troisième article de la série sur le brassage de bières crues, médiévales, locales, écolo, rustiques, low-tech… 

Le troisième, mais pas le dernier 😉  

 

Aujourd’hui c’est déjà un premier aboutissement : je raconte rapidement les résultats (concluants) de ma première expérience de brassage de bière crue…

Brassée totalement à l’arracheLire la suite

Fabrication d’une cuve de brassage médiévale en bois ! Technique de brassage de bière ultra low-tech

6 décembre 2020
Photo cuverie Belles cuves de fermentation cylindro-coniques de 5hL en inox Polsinelli à la microbrasserie des Halles à Mulhouse - conçue et installée par Quentin MANGEL de la Brasserie du Vallon

Cuves de fermentation cylindro-coniques en inox de 500L, Brasserie des Halles à Mulhouse – Source : journal l’Alsace

Brasseur médiéval au quinzième siècle - Wikipedia

Illustration d’un moine brasseur médiéval au quinzième siècle – Source : Wikipedia.fr

De l’inox partout, du béton, des produits nettoyants/désinfectants surpuissants, des machines et des pompes, du plastique, des écrans et de l’électronique a tire larigot… Voila avec quoi on brasse aujourd’hui, chanceux homo industrialis que nous sommes !

Mais comment ferions-nous sans ça, comment faisaient-ils au moyen age ?

À cette époque médiévale, et notamment au début de la période, le simple fait d’avoir une cuve, un récipient étanche de gros volume, était une prouesse technique réalisée par les meilleurs artisans !

Il s’agissait d’un investissement colossal, qui était ensuite passée de générations en générations. Tous les métaux étaient relativement rares comparé à notre démesure moderne, donc ils étaient assez précieux, et réservé aux outils essentiels là où il n’y avait aucun substitut possible…

Pour ma part, Lire la suite

Ma meilleure anecdote ? Mon premier brassin ! – Extrait d’une interview pour Studio-Madame.fr

Quentin Brasserie du Vallon interview graphiste Raphaëlle Studio Madame anecdote brassage bièreJ’ai récemment été contacté pour une interview par une aimable graphiste intéressée par la bière, Raphaëlle, et elle m’a posé une question à laquelle je ne m’attendais pas, dont je me fais maintenant un plaisir de partager la réponse ici, car c’est un de mes souvenirs les plus marquants de ma (courte) carrière de brasseur et un bon fou rire surtout !

 

Une anecdote rigolote ou sympa à partager?

Je pense qu’une des meilleures anecdotes que j’ai à partager aujourd’hui, malgré les histoires assez incroyables de journées de brassage folles qui finissent à 2H du matin couvert de bière, les blessures en tout genre, les festivals géniaux, les rencontres innombrables… Bref, la meilleure anecdote pour moi ça reste quand même l’histoire autour de mon tout premier brassin, et surtout de sa dégustation, que je n’oublierai jamais !

 

La version courte : 

Du matériel de brassage approximatif, une recette faite maison par un débutant n’ayant encore rien lu d’autre que les discussions de brassageamateur.com et un résultat pour le moins… explosif ☢

Mon meilleur ami s’en souvient encore comme au premier jour, 7 ans après 😂

 

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La Brasserie du Vallon s’exporte AUX USA !! 😀🍻 – Podcast Binouze USA – Dégustation bière brune « Pâtissière » et hydromel au tilleul

Binouze USA podcast bière de Louisiane - Épisode 98 - La Brasserie du Vallon bière brune et hydromel mead au miel de tilleul

Il n’y a rien à ajouter je crois, tout est dans le titre 😉

 

J’adore les réactions des gars de Binouze USA en découvrant mon hydromel parfaitement transparent, légèrement pétillant : « on dirait du Sprite » 👌😂

Suivi de tant d’éloges, j’avoue, je suis un peu gêné … et 100% ravi, ça va de soi !!

C’est en Louisiane, chez les copains tweetos de Binouze USA, à écouter sans modération : https://twitter.com/Binouzeusa

 

Quelques mots sur ce podcast :

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🍻 Un apéro audio à Strasbourg – Podcast Bière et Moustache – Dégustation bière Folie Douce à l’avoine et hydromel au miel d’Alsace

Bière et Moustache podcast bière Alsace Strasbourg - Épisode 4 - La Brasserie du Vallon bières et hydromels, discussions brassage et dégustations internationnales

Allez, pour commencer l’année je vous propose un petit podcast rafraîchissant auquel j’ai modestement participé : discussions bièrologiques, techniques, philosophiques et dégustations évidemment  😉

 


Bière et Moustache – Épisode n°1 – janvier 2020

 https://biereetmoustache.lepodcast.fr/quentin-sinvite

 

Que se passera-t-il dans le second épisode ?
Suspens insoutenable…Lire la suite

Brasserie Blüeme – Une brasseuse indépendante & collaboration brassicole fructueuse !

Brasserie Blüeme et Brasserie du Vallon aux Arden Brew Fest 2018

La Brasserie Blüeme, parlons-en !

En cette année 2019 j’innove, je bouge un peu partout et, surtout, je prends une jeune brasseuse sous mon aile.

Il s’agit de Sophie, brasseuse indépendante et créatrice de la florissante Brasserie Blüeme (à Alteckendorf, près de Strasbourg). Une petite brasserie artisanale, locale, BIO, originale, savoureuse, surprenante, engagée, rafraîchissante…

Il s’agit d’une brasserie que je conçoit en tant qu’ingénieur et d’une brasseuse à qui je transmet ma passion et ma modeste expérience, bref, il y a beaucoup à dire sur notre collaboration brassicole ainsi que sur ce projet naissant 🙂

La vie est faite de rencontres

Tout à commencé autour d’une bière Lire la suite

Crackers aux drêches – Mes recettes et mes conseils

3 février 2019
Échantillons de crackers aux drêches de bière blanche, graines et épices...

Échantillons de crackers aux drêches de bière blanche, graines et épices…

Salut les brasseurs !

Allez, ça fait longtemps que j’ai rien publié et là j’ai un super truc à partager, aussi beau que bon 🥖🥨👌 😉

 

Devinez qui a fait plein d’expériences dans sa cuisine ? 

C’était du travail de tester 10 recettes, mais ça valait le coup !!

Des drêches (de bière blanche) bien mises en valeur avec : graines de courges, de lin, sésame, ail, poivre, cumin noir, levures à bière, pignons de pin, chanvre … 🥜🧀🌰🍅🍞   🤔 

 

Bref, si t’es brasseur, arrête de jeter tes drêches et viens lire ça !!

15 minutes de travail + 20 minutes de cuisson = moins de gâchis et de super gâteaux apéro en bonus (bien meilleurs que les bretzels ou cacahuètes industrielles en sachet plastique)

 

La recette des crackers aux drêches 📜 🙂

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Vin Dieu ! Ma première bière sauvage, acide, « sour », naturelle … au vin nouveau !!

16 novembre 2018
Moût de pinot noir vin nouveau fermenté jus de raisin récolté 2018 - Expérience bière sauvage au vin nouveau - Brasserie du Vallon - Alsace

Du vin nouveau de pinot noir fermenté (jus de raisin local récolte 2018) … avec des bons ingrédients on fait de bonnes bières 😉

Hey salut, aujourd’hui, ça va être sauvage !

 

Cet article est destiné aux curieux mais aussi et surtout aux brasseurs de tous bords qui sont intéressés par les lambic, gueuzes, sour et autres bières acides de fermentation spontanée, naturelle …

Bref, c’est parti ! 😉

 

Une bière sauvage c’est quoi ?

Vaste question !!… Le souci ici c’est qu’il n’y a pas vraiment de consensus, que chacun utilise un peu le terme de son choix, et qu’un même terme peut désigner deux bières produites très différemment …Lire la suite

Vidéo brassage et expérience sur Youtube – Bière au Thé !

Salutation ! Tu veux rire et/ou découvrir un peu le brassage ? Très bien, ça se passera donc sur Youtube cette fois 🙂

Cet été on a mit le sérieux de côté, on à brassé dans mon beau GrainFather 30L tout neuf, filmé et bien rigolé … puis l’ami Fichty à longuement bossé…

Maintenant à ton tour de te marrer un peu ! 😉

 

Et oui, cette fin d’année 2018 est bien bien chargée niveau communication et événements en tout genre…

Ça Chauffe - Brassage de bière artisanale au thé noir et thé vert Brasserie du vallon

Une vidéo chaude, chaude, chaude …

Après un festival de la bière à Strasbourg, plusieurs articles dans les journaux locaux, une interview sur TopBeer.fr et un podcast avec Knack En Vrac, la Brasserie du Vallon s’affiche maintenant enfin (modestement) sur YouTube !

Fait tourner autour de toi, et oublie pas le petit pouce en l’air si ça t’as plu !! 🙂

 

Et si tu veux quelques petits aperçus vidéos de quelques moments à la Brasserie du Vallon, j’ai commencé à alimenter peu à peu ma TRÈS modeste chaine Youtube … pour les plus curieux d’entre vous 😉

 

À très bientôt pour d’autres expériences et des bons moments autour de la bière, de l’hydromel…

Knack en Vrac – Je discute de la Brasserie du Vallon dans un podcast Alsacien

Logo Brasserie du Vallon épisode 11 podcast Knack En Vrac

Hey ! J’apparais dans le 11ème épisode de Knack en Vrac, un super podcast bien de chez nous 😉

 

La « twittosphère » étant ce qu’elle est, j’y fais quelques rencontres qui se concrétisent bien souvent par un agréable apéro et de super discussions, dont je partage donc une partie ici.

Après TopBeer et sa méga-interview écrite, on innove avec une interview en mode podcast, format audio uniquement. 

 

Petite introduction par Knack lui-même :

« Pour cet épisode, je me suis entouré de la fine fleur du houblon pour découvrir le monde de la bière…

Mais pas de n’importe quelle tisane à l’extrait de houblon: on va parler de la véritable bière artisanale à base de passion et de produits locaux !

Cap au sud, direction le Haut-Rhin à Steinbach pour rencontrer l’artisan brasseur de la Brasserie du Vallon ! »

 

Pour écouter le podcast maintenant
(en faisant la vaisselle … ou en brassant 😉  )

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