Le stage de préparation a l’installation (SPI)

Futur artisan ou simplement créateur d’entreprise soucieux de bien faire ?

Viens par là, j’ai un truc super important à te présenter !

 

Suite à la fin de mon tout récent Stage de Préparation à l’Installation, le fameux SPI, je reviens pour vous faire un petit article pour compléter les remarques faites dans le journal de bord du projet #2 et vous faire part de mes impressions.

Dans cet article je vous ferai donc un résumé complet de la formation, suivi de mes remarques et critiques et conclu par une réponse à la question : Faut-il investir dans ce stage ?

 

Dites-moi en commentaire si vous êtes entrepreneur, quel est votre projet et ce que vous avez pensé du SPI !

 

Mais tout d’abord, si vous permettez, laissez moi rappeler a ceux qui n’ont pas lu mes journaux de bord pourquoi j’ai fait ce stage d’une semaine à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).

 

 

Entrepreneur, simple lecteur intéressé, futur brasseur artisanal, ou déjà brasseur pro ?

Si l’actualité de la Brasserie du vallon et surtout l’évolution de mes projets t’intéressent, lis attentivement les deux prochaines lignes 😉

 

Je partage toutes mes démarches de manière transparente dans mes articles et je fait un résumé du plus important une fois par mois environ dans un petit mail adressé à mes chers abonnés.

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(Je hais les spam, croyez-moi, je n’abuserai pas de votre adresse mail … je n’ai de toutes façons pas le temps d’écrire beaucoup de mails entre le blog, les études et la brasserie que je suis entrain de créer à partir de 0 !)

 

 

Introduction

 

Dans le cadre de mes démarches pour devenir brasseur professionnel j’ai été obligé de m’inscrire au SPI.

Pourquoi obligé ?

Tout simplement par ce que le brassage de bière est considéré comme une activité artisanale, ce qui est logique après tout.

Or, tous les artisans créateurs d’entreprise doivent faire ce stage, qui est un pré-requis pour pouvoir s’immatriculer au registre des métiers, ce qui est un préalable à l’exercice d’une activité artisanale !

 

D’ailleurs, chose étonnante, le brassage de bière n’est pas artisanal fiscalement parlant, donc pas d’exonération à vie de la CFE pour les brasseurs !

Ils sont tordus les bureaucrates des impôts !…

Mais ce n’est pas le sujet de cet article ^^

 

Vous pouvez aussi vous inscrire au SPI de votre plein gré, même si vous ne faites rien d’artisanal !

Quand on voit que le taux de survie des micro-entreprises ayant suivi ce stage est plus élevé que celles ne l’ayant pas suivi, ça fait réfléchir.

Finalement ces 280€ (que vous pouvez peut-être vous faire financer) c’est un investissent non seulement pour gagner du temps dans vos recherches, mais aussi pour plus de tranquillité et pour vous assurer que votre projet est solide et que vous êtes au point !

 

Après ce stage, je comprends mieux pourquoi les entrepreneurs l’ayant suivi ont plus de succès que ceux qui ne l’ont pas suivi !

D’ailleurs, voyons ensemble pourquoi ! 😉

 

 

Avant de commencer à parler du SPI

Tout au long de l’article, si tu as la moindre question et quelque soit le sujet de cette dernière, n’hésite pas à remonter pour cliquer sur ce bouton :

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Ta question super intéressante aura peut-être même le droit à une réponse dans mon nouveau format d’articles créé spécialement pour faire plaisir à mes lecteurs curieux :

Un nouveau style d’article spécialement pour toi ! 😉

 

 

Résumé du SPI

 

Ce stage, d’une durée de 33H et se déroulant dans les locaux de la CMA de votre région, est une formation généraliste, qui à pour but de donner les bases a un créateur d’entreprise débutant.

Le contenu exact du stage peut varier d’une région à l’autre d’après ce que j’ai pu entendre, donc sachez que je parle du SPI de la CMA de Mulhouse, dans le Haut-Rhin.

 

Cette formation parle aussi bien des règles à respecter pour rédiger des devis et factures, que des aides et subventions existantes, sans oublier les taxes à payer et les éventuelles obligations de tel ou tel métier.

Et tout cela aussi bien pour les Entrepreneurs Individuels (EI) au régime micro social, les « micro-entreprises » pour faire simple, que de pour les EIRL, EURL, SARL, SA, SAS et SASU !

 

Rien que ça me, direz-vous.

Et bien oui, mais c’est pas fini !

 

 

Il ne faut pas oublier les précieux conseils au niveau commercial ou comptable, et en bonus les supers documents à remplir pour faire un plan de financement, un compte de résultat prévisionnel et vérifier la viabilité financière de notre projet (seuil de rentabilité) !

Perso dans mon prévisionnel je me suis retrouvé à -178€ la première année … Oups ! 😛

Mais il faut dire que j’ai tendance à être plutôt pessimiste dans mes estimations, et que je n’ai pas envie de vendre mes bières à des tarifs prohibitifs !

 

En plus des explications de notre aimable professeur, nous avons aussi eu le droit à une grosse pochette de documents, pour garder une trace écrite du stage au cas-ou on voudrais encore réviser un peu.

 

Parmi ces documents il y avait :

  • un support de cours résumant les points importants de la formation,
  • des exemples de documents (facture, devis…),
  • des questionnaires d’auto-évaluation pour juger de ses atouts face aux concurrents et du positionnement sur le marché,
  • des documents à trou, pour faire pas à pas un compte de résultat prévisionnel, un plan de financement et calculer son seuil de rentabilité,
  • Ah et j’ai failli oublier, mais il y a aussi plein d’adresses et de numéros utiles en cas de besoin !

Voilà ce que ça donne une fois le stage fini :

 

Tous les documents du SPI : un condensé de tout ce qu'il y a à retenir, des adresses et numéros importants et des exemples fort utiles de factures et devis. Un beau paquet de 600g tout de même ^^

Tous les documents du SPI : un condensé de tout ce qu’il y a à retenir, des adresses et numéros importants et des exemples fort utiles de factures et devis. Un beau paquet de 600g tout de même ^^

 

Un des points marquant de cette formation, pour moi, ça à été la prise de conscience de le montant de taxes astronomique que paient les entreprises !

Créer une entreprise c’est bien mais payer des taxes ça fait ch***…

 

Et bien non, en fait je ne suis pas de cet avis.

 

Les taxes que je paye ce n’est pas de l’argent qui m’est « volé », c’est un investissement nécessaire dans … La France ! 😉

(Cet argent pourrait être mieux géré, on gaspille, les politiques sont des truands, blablabla. Ce n’est pas le débat du jour :P)

 

Oui, je sais c’est philosophique de voir les choses sous cet angle… je sens que je vais moins rire quand je devrais effectivement les payer ces taxes.

Parce que, en tant que micro-entrepreneur, quand tu bosses dur pour faire 10 000€ de chiffre d’affaire (ça fait déjà un bon paquet de bouteilles remplies et capsulées à la main ça !!) et qu’il y a minimum 2500€ qui partent dans les poches de l’État, c’est pas évident de relativiser ^^

 

Heureusement, pour compenser la pilule un peu dure à avaler des taxes du mardi et du mercredi, on a eu le droit au passage d’un intervenant extérieur jeudi matin.

Il nous a annoncé plein de bonnes nouvelles !

Ce monsieur était venu nous faire une revue presque exhaustive des dispositifs d’aide, d’exonérations, de financements et autres subventions disponibles.

Grâce à lui j’ai découvert que en tant que jeune de moins de 25 ans j’avais le droit à une petite exonération en tant que créateur d’entreprise, l’ACCRE 🙂

(Pensez bien à la demander au moment de créer votre micro-entreprise, après c’est TROP TARD !)

 

Mis à part toutes ces informations juridiques un peu indigestes, tout au long de la semaine nous avons aussi eu le droit a des mises en garde fort utiles, illustrées d’exemples réels, pertinents et édifiants !

Ces mises en garde pouvaient aussi bien concerner la sécurité sur le lieu de travail, que les règles à respecter quand on à des employés, ou bien au niveau des relations commerciales et notamment des factures et des contrats, qui peuvent être très piègeux !

 

Enfin, une fois le stage terminé, il est conclu dans les semaines qui suivent par l’entretien de positionnement, lors duquel on reçoit l’attestation de stage, obligatoire pour créer une entreprise artisanale!

Cet entretien à pour but d’évaluer une dernière fois au cas par cas chaque projet et chaque porteur de projet pour identifier les éventuelles lacunes à combler et donner des pistes de progression.

Je reparle de la manière dont c’est déroulé mon entretien plus bas dans l’article.

 

 

Pour conclure ce résumé je conseille de venir au SPI avec un projet déjà bien réfléchi, mais pas totalement abouti. Comme ça vous pourrez profiter à fond des conseils et être efficaces dans votre démarche de création d’entreprise.

Si votre activité n’est pas artisanale et que vous n’avez pas conséquent pas besoin de l’atestation de fin de stage pour créer votre entreprise, attendez quand même d’avoir fini ce stage avant de créer votre micro-entreprise ou votre société.

Ce que vous allez apprendre pendant ce stage et l’avis des formateurs très compétents pourrait bien vous orienter dans une direction légèrement différente de ce que vous aviez envisagé.

 

Pour finir, j’ajouterai que ce stage peut potentiellement en décourager certains car il fait prendre conscience de la complexité de créer une entreprise en France aujourd’hui, même une micro-entreprise.

Mais si votre projet vous passionne réellement et qu’il est assez solide, avec un business plan bien fait et une stratégie cohérentes il n’y a pas de raison que vous n’y arriviez pas 😉

 

 

Petite mise à jour (fin 2016)

 

Avant de lire la suite, sache que mon projet à beaucoup avancé depuis le jour ou j’ai publié cet article que tu est entrain de lire !

 

Viens suivre mes galères avec les douanes et les autres péripéties inattendues du ce projet :

 

Avec la newsletter tu vas recevoir un condensé du meilleur de l’actu de la brasserie et des articles du blog chaque mois, et tu aura le droit d’accéder à quelques articles exclusifs inaccessibles au grand public ainsi qu’a quelques promotions réservées a ceux que je considère comme mes amis parce qu’ils m’ont fait confiance, j’ai nommé : mes abonnés ! 🙂

 

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0% spam 100% bière, brassage et entrepreneuriat ! 😉

 

 

Mes remarques et critiques

 

Je n’ai pas appris grand chose les premiers jours finalement, car j’avais déjà fait énormément de recherches depuis septembre 2015 !

J’avais beaucoup traîné sur le web, notamment sur le site très complet de l’AFE, ancienne APCE (tout sur les statuts, les taxes et la démarche de création d’entreprise), sur le blog de Gautier Girard (conseils aux entrepreneurs) et en lisant les affreux textes de loi sur legifrance.gouv.fr. Sans oublier de nombreux échanges de mail avec les services des douanes et les impôts !

Mais si j’avais su le contenu de ce stage avant de commencer mes recherches, j’aurai pu m’épargner bien des heures de lectures et de recherches inutiles !

Ça aurai été un énorme gain de temps pour moi d’investir tout de suite dans ce stage…

 

Du coup pour moi qui avais déjà choisi de devenir autoentrepreneur, toutes ces informations sur les autres formes juridiques (SARL, EIRL, …) étaient un peu superflues…

Enfin c’est ce que je pensais au début, mais j’avais tords !!

 

Non seulement il faut bien peser le pour et le contre de chaque statut, car chaque situation est unique et un statut peut être plus avantageux qu’un autre, même si il n’y parait pas de prime abord.

Finalement, même si ces informations ne me sont pas utiles directement, ma micro-entreprise aura peut-être besoin d’évoluer en SAS ou autre un jour.

Et puis, ne serrais-ce que pour la culture générale, c’est toujours intéressant de savoir comment la TVA fonctionne ou comment choisir entre les différents types de sociétés et pourquoi.

 

 

Lors du stage, un artisan chauffagiste qui voulais devenir micro-entrepreneur (Entrepreneur individuel au régime micro) a choisi de créer une SASU au lieu d’une micro-entreprise, parce qu’il à remarqué que ça collais mieux avec ses objectifs et surtout avec sa situation familiale.

C’est bien la preuve qu’il faut y réfléchir à deux fois et surtout, demander l’aide d’un expert en la matière (notre formateur dans ce cas)

 

 

Bon personnellement j’ai choisi de devenir artisan brasseur en créant une micro-entreprise, parce que si jamais un mois je ne peux pas travailler à cause des études par exemple, et que je ne réalise par conséquent aucun chiffre d’affaire, je ne paierai alors pas de taxes, ce qui n’est pas le cas avec les autres formes juridiques !

C’est ça selon moi la plus grande force du statut de micro-entrepreneur.

Ça et le fait que les taxes soient calculées selon un barème fixe et simple.

En plus, si vous avez une activité à forte valeur ajoutée, ça vaut vraiment le coup… bon du coup pour moi c’est pas évident que ça vaille le coup niveau taxes, mais c’est pas grave, encore une fois mon objectif c’est pas de devenir millionnaire ^^

 

D’ailleurs en parlant de mes objectifs, j’ai fait un article dédié à la question « Pourquoi je me lance dans le brassage pro ? » !

Pourquoi je me lance dans le brassage pro ?

Pensez à la newsletter pour ne pas rater les articles suivants 😉

 

 

Mais revenons-en au sujet de cet article : le SPI !

 

Certaines personnes participent clairement à ce stage juste pour avoir l’attestation et n’étaient clairement pas venues pour écouter le formateur.

C’est dommage de gâcher son temps ainsi !

 

Au fond de la salle sur leur portable du début à la fin. Tellement inactifs et silencieux que je ne saurai même pas vous dire leur domaine d’activité ou leur prénom !

À contrario, d’autres personnes étaient clairement très dynamiques et motivées, et grâce à elles et à leurs questions, la formation était intéressante et définitivement tout le contraire de monotone !

 

Pour preuve la quantité de notes que j’ai pris en 5 jours, sachant que je pensais déjà tout savoir en arrivant (oui j’étais un peu optimiste), 5 pages recto-verso tout de même :

 

Le carnet contenant mes prises de notes dégueulasses après le SPI. 5 pages recto-verso tout de même ! C'est hideux et presque illisible, certes, mais c'est avec un bout de papier sous les yeux et un crayon en main qu'on réfléchi le mieux !

Le carnet contenant mes prises de notes dégueulasses après le SPI. 5 pages recto-verso tout de même ! C’est hideux et presque illisible, certes, mais c’est avec un bout de papier sous les yeux et un crayon en main qu’on réfléchi le mieux !

 

Grâce à ce stage j’ai été forcé à poser rigoureusement sur papier tout l’aspect financier du projet.

Et j’ai eu quelques surprises !

Un résultat négatif la première année par exemple…

 

Mais globalement c’est rassurant de voir que le prix de vente minimum que je dois appliquer pour couvrir mes charges et rembourser mes investissements n’est pas démesuré.

Et puis maintenant que je sais combien je vais devoir investir, je peux me préparer mentalement à voir cette somme tout de même conséquente disparaître de mon compte en banque !

 

Je parle des investissements de mon projet dans l’article ci-dessous :

Journal de bord du projet #6 – Gros investissements !!

 

Je n’ai pas lancé de campagne de financement participatif et je n’emprunte d’argent à personne pour fonder ma micro-micro-brasserie.

J’ai espoir de pouvoir assumer seul tous les risques liés au lancement de ma modeste activité de micro-brasseur et de me financer uniquement grâce a la qualité de mes produits.

Sans avoir recours à une campagne marketing soigneusement orchestrée ou en vendant mes fesses à un banquier fourbe avide d’intérêts !

 

D’après le prévisionnel que j’ai ensuite refait chez moi en me basant sur le super document fourni dans la pochette de la CMA, en étant cette fois un peu plus réaliste sur le coût réel de production au litre, j’arrive à peu près à ne pas être en négatif la première année !

Wouhou ! \o/

 

N’empêche que ces documents à remplir pas à pas permettent de faire un prévisionnel et un plan de financement simples, certes, mais dans les règles de l’art.

Ça permet vraiment d’avoir une vue d’ensemble de son projet, et de ne pas négliger certains aspects comme la publicité, où le prix de l’assurance ou des fournitures de bureau, et puis le besoin en fonds de roulement, et j’en passe !

Trop de gens sont venu à ce SPI et sont tombés de haut quand il se sont rendu compte de ce que ça leur coûterai réellement !

 

Sinon, si vous voulez un prévisionnel plus « pro » vous pouvez aussi passer voir certains organismes, qui peuvent vous aider à le faire, parfois même gratuitement !

 

Le plus gros point positif de ce stage ?

Le conseil personnalisé !

Vous pouvez poser vos questions et un expert saura vous donner une réponse qui correspond parfaitement à votre situation particulière !

Un luxe fort appréciable. Surtout comparé à la lecture de textes de lois super long et assommants qu’il aurait fallu se taper pou avoir une réponse de moins bonne qualité !

 

 

Investir dans ce stage ?

 

Oh que oui !

Il faut investir dans ce stage si vous voulez créer votre entreprise et que vous n’avez jamais eu de formation pour ça !

Tout d’abord si vous voulez devenir brasseur artisanal, ou un autre métier considéré comme artisanal (voir la liste sur internet, ou demandez directement a votre CMA locale), vous serrez obligés de suivre ce stage ou son équivalent avec supplément sauce blanche, j’ai nommé le Stage d’Installation de Qualité (SIQ) et ses 105 heures de cours.

C’était intéressant 33H, mais à la fin on est quand même content que ça se termine, alors 105 heures … Mais pour les gros projets très sérieux (surtout niveau investissement et normes), c’est vraiment utile d’y passer plus de temps !

 

Ces stages et tout l’accompagnement qui va avec ont une très grande valeur notamment parce que, et je ne le répéterai jamais assez, chaque projet est vraiment unique !

Et c’est pour ça qu’il faut vraiment maîtriser toutes les facettes de votre projet (et pour ça, la formation aide) et aussi et surtout obtenir l’aide d’experts pour ne pas se faire piéger et pour choisir les options les plus avantageuses pour vous dans votre cas unique !

 

D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi on a le droit de créer une auto-entreprise en ligne avant d’avoir fait ce stage, c’est totalement absurde.

Quand j’ai dit au formateur que j’avais déjà crée ma microentreprise avant de venir au SPI, il à fait les yeux ronds ^^

Et après vérification, il s’avère que j’avais oublié de demander une exonération à laquelle j’ai droit et que je m’étais inscrit dans la mauvaise catégorie… Il vas donc falloir corriger tout ça avant de se lancer !

Heureusement que j’ai fais ce stage, sinon je ne m’en serrai jamais rendu compte ! Merci beaucoup Monsieur Guibout ! 😉

 

En conclusion, ce stage est selon moi un bon investissement, et si j’avais eu les moyens et surtout le temps j’aurais même fait le SIQ, qui est bien plus complet que le SPI.

Finalement ces stages, c’est comme les bons livres, ils permettent un gain de temps et permettent aussi d’avoir l’esprit léger.

Les informations contenues sont vérifiées, tout est condensé en une fois et de manière efficace. Et en bonus on bénéficie des réponses précises à nos questions spécifiques, de la part d’une personne qualifié qui plus est !

 

Donc pas de perte de temps, pas de prises de têtes.

Simple, efficace, exhaustif, en même enrichi d’exemples inestimables et introuvables ailleurs.

 

Il y a plein de manières possibles de se former et de s’informer. Certaines sont gratuites (internet) et d’autres non (formations, livres…).

Mais il ne faut pas oublier que souvent en choisissant l’option gratuite vous ne payez pas en euros mais en temps.

Et le temps c’est de l’argent ! 😉

 

Par exemple, maintenant que j’ai commencé à lire des livres de brassage avancés au lieu de chercher des informations sur internet, je progresse bien plus vite et j’apprends des choses sans devoir décider si oui ou non les informations trouvées sur tel ou tel forum sont fiables.

C’est bien plus agréable.

Et bien je suis convaincu qu’il en est de même avec les formations qu’avec les livres : gain de temps, de qualité et de sérénité !…

(Si ça vous intéresse, passez vite voir ma bibliothèque, j’y partage mes meilleurs livres, principalement des livres sur les techniques de brassage !!)

 

Mais je crois que je me répète un peu là, alors passons à la quatrième et dernière partie de cet article interminable ! ^^

 

 

Après le SPI

 

Donc ça y est, le stage est fini, les choses sérieuses commences, dans les semaines à venir je vais acheter mon matériel et m’immatriculer et … faire ma demande aux douanes pour le statut d’entrepositaire agréé !

J’espère que ça ne va pas être trop compliqué ! 😕

On aura l’occasion d’en reparler dans le journal de bord du projet #3.

 

Maintenant que le SPI est terminé, il reste encore l’entretien de positionnement et la remise de l’attestation avant de pouvoir faire quoi que ce soit.

Lors de l’entretien de positionnement, qui dure tout de même en moyenne une heure, vous serrez seul, face à face avec une personne de la CMA, qui vous posera plein de question pour juger de la cohérence de votre projet.

À la fin su SPI vous aviez du rendre une fiche d’auto-évaluation ainsi qu’un résumé de votre plan de financement et du compte de résultat prévisionnel. La personne en face de vous aura ces documents et émettra son propre jugement sur la faisabilité du projet.

Voilà l’évaluation que j’ai reçu :

 

Fiche d'évaluation entretien de positionnement suite au SPI à la CMA

Voila la fameuse fiche d’évaluation. dans la colonne de gauche mon auto-évaluation, dans celle de droite, l’évaluation réalisée lors de l’entretien par la personne de la CMA. Il semblerai que j’étais un peu trop pessimiste parfois ^^

 

Chacun des points recensés sur cette page ont été abordés un à un, avec souvent trois ou quatre questions par points.

Lorsqu’il y avais une lacune ou une réponse un peu floue, la conseillère me donnais quelques pistes d’amélioration ou mieux, elle me fournissait directement des réponses en se basant sur les entreprises qu’elle a accompagnée par le passé.

Parce que c’est ça la grande force de ces gens, ils ont déjà vu passé dans leur bureaux toutes sortes d’entreprise, dans toutes sortes de situation, de la meilleure à la pire ! Donc ils ont énormément de connaissances et de conseils à donner pour ne pas faire d’erreurs et avoir un projet solide !

 

Après le SPI et l’entretien qui vas avec, c’est bon, vous pouvez créer votre boite ! Mais faites-moi plaisir et faites les démarches dans votre Centre des Formalité des Entreprises (CFE), la CMA de votre région si vous êtes artisans, et pas sur internet !

Si vous faites vos démarches au CFE, vous ne serez pas seul face à vos éventuelles questions et vous aurez le droit à une vérification de quelqu’un de compétent, d’expert même !

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, donc n’essayez pas de gagner une semaine en vous inscrivant via internet, vous avez beaucoup plus à perdre en faisant une erreur.

Et le diable se cache dans les détails !

Oubliez de cocher une case au bon moment et vous pourrez oublier cette super subvention dont vous aviez absolument besoin pour financer l’achat de votre matériel ! (je sais de quoi je parle, j’ai du recréer ma micro-entreprise parce que j’avais oublié de cocher la case ACCRE…)

Ah et puis faites attention aux arnaques que vous recevrez par la poste et par téléphone après avoir créé votre entreprise !! Je ferai un article à ce sujet très bientôt d’ailleurs 😉

 

Pour finir cet article, qui, comme d’habitude est un peu trop long (plus de 3800 mots !!), j’ajouterai une dernière chose pour vous, les créateurs d’entreprise en devenir :

n’oubliez pas que, quand c’est possible, il ne faut surtout pas hésiter à demander de l’aide !

(J’ai trouvé ce lien pour vous à propos des aides aux créateurs d’entreprise : 20 réseaux à connaître pour créer votre entreprise)

 

 

La plupart du temps les services des impôts, des douanes, et j’en passe, seront ravis de vous aider à mener votre projet à bien dans les règles de l’art. Il suffit d’oser demander et de formuler sa demande poliment 😉

Et cherchez un peu dans votre région, il existe des organismes d’aide à la création d’entreprise un peu partout. Ils peuvent vous aider gratuitement à faire pas mal de choses et de manière professionnelle en plus !

 

 

Voila, c’est tout pour l’instant, j’espère que vous aurez trouvé cet article intéressant et/ou utile (ou les deux ? ^^).

 

Si vous avez lu jusqu’ici, c’est que vous avez créé ou que allez créer votre boite !

Racontez moi votre projet en commentaire !!

 

Ça fait toujours plaisir de pouvoir discuter avec ses lecteurs ! 🙂

 

Tschüss !

 

Envie de partager ?
  • djj68 dit :

    Super ton article, on en apprend beaucoup.

  • Aurélien dit :

    Bonjour, bravo pour l’article. Mon cas est un peu particulier, je suis en CDI dans une boite (et je compte le rester) et je brasse le week-end en amateur. Cependant, plusieurs personnes souhaitent m’acheter de la bière et je voudrais pouvoir leur vendre en tout légalité. J’ai donc pensé au statut micro-entrepreneur bien adapté à ma situation mais ce stage semble être désormais obligatoire. Tu confirmes ? Je dois obligatoirement me taper 33H de stage pour simplement vendre quelques bouteilles à mes potes ? 🙁
    Merci d’avance pour ton retour
    Aurélien

    • Salut Aurélien, je te confirme en effet que ce stage est obligatoire pour tous les artisans !

      Mais heureusement pour toi il existe des dérogations en fonction de tes études ou de ton expérience professionnelle ! Contacte simplement la chambre des métiers de ta région pour en savoir plus !

      Par contre vendre sa bière c’est pas seulement une auto-entreprise et le statut d’artisan malheureusement… Il faut aussi acquérir le statut d’entrepositaire agrée auprès des douanes !

      Et la c’est bien plus compliqué ! Ça implique des déclarations régulières et une comptabilité sérieuse, et des contrôles pour chaque nouvelle recette aussi … Bref une grosse galère !

      Tu peux aller lire mes articles journal de bord du projet pour voir un ou comment ça se passe pour moi 😉

      En tout cas si tu as plus de questions hésite pas à participer aux articles « question de la semaine » en m’écrivant un petit mail 😉

      Bonne chance pour ton projet, en espérant ne pas t’avoir trop découragé ! 😛

      A+

  • nicolas dit :

    Bonjour très bon article je viens de m’inscrire pour le stage SPI créés une microen électricité.
    combien de temps entre la fin du stage et l enregistrement au registre des métiers?

    • Salut 🙂

      L’enregistrement a été assez rapide parce que j’ai fait les papiers directement à la chambre des métiers.
      Apres ce qui a pris du temps c’est l’arrivé des papiers chez moi par la poste !

      Compte deux semaines entre le dépôt du dossier dans ton CFE et la réception de tous les papiers.

      Bonne chance pour ton projet 🙂

  • dada dit :

    bonjour,
    J’aimerai savoir que se passe t il si l’on échoue au stage a t on quand même le droit de s’inscrire auto entrepreneur ?

    • Salut !

      Alors là honnêtement j’ai du mal à imaginer comment c’est possible de rater ce stage. Il n’y a pas vraiment de test à la fin, juste un entretien assez informel où ton interlocuteur regarde si tu as bien compris les points importants. Donc être présent tous les jours, attentif et motivé ça suffit largement !

      Par contre effectivement, échouer au SPI c’est bloquant si tu veux devenir artisan ! Suite à l’entretien tu reçois un justificatif disant que tu peux créer ton entreprise artisanale donc sans ça, pas d’entreprise. Mais si ton projet n’est pas artisanal (= si tu ne dépends pas de la chambre des métiers), alors le SPI n’est pas obligatoire donc aucun problème même si tu échoue (en tout cas en 2016 c’était comme ça).

      Le SPI c’est rien d’insurmontable, mais préparer son projet avant d’y aller c’est fortement conseillé 😉
      Pas besoin non plus d’avoir un projet complet, mais venir avec un premier début d’étude de marché simple, réfléchir un peu au budget et aux compétences nécessaires. Ça te permettra de tirer le maximum des informations et conseils prodigués lors du stage 🙂

      Tu as un projet de création de micro-brasserie ?

  • Fucking dit :

    Toi t’es encore un de ces truduk qui accepte de se faire enculerr entuber par des fils de puts de bureaucrates qui vont étaler leur grosses fesses pleins de merde dans un bureau payer par des honnetes gens et qui vont décider à la tete du client si oui ou non la personne va pouvoir monter son entreprise.Tu trouves ça normal toi et l’autre zèbre d’ahuri imbécils que vous etes après vous vous plaignez de la politique en France mais ils ont raison de vous la mettre jusqu’à l’os bande de niaouhhh

    • Alors, bonjour pour commencer ! 🙂

      J’ai décidé d’approuver ton commentaire et d’y répondre parce qu’une telle violence gratuite et une totale naïveté ne peut restée sans réponse… C’est navrant de se permettre un tel déferlement de violence, madame Laura HEURT.
      Bah oui, oups ! On est sur internet mais pour l’anonymat c’est raté 😛

      Je ne sait pas quel déboires tu as eu avec le système ou les administrations en générales mais je t’assure que pour ma part tout vas bien, je ne me plains pas du tout du système et je n’ai aucun problème avec eux (sauf avec la paperasse qui prends un peu trop de temps mais c’est un détail)

      Quel était l’objectif de ce commentaire ? Tu voulais partager une expérience négative, nous prévenir d’un problème ou proposer une solution ou une alternative ?
      Ou tu voulais juste « troller » et partager ta haine ?

      Quel que soient tes objectifs, j’attends ta réponse avec impatience 🙂

      Peace

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