Le miel de tilleul est vraiment idéal pour l’hydromel, car il développe des saveurs vraiment uniques, à la fois fraîches et florales, tout en élégance. Son goût fort ne laisse pas la place aux saveurs d’alcool et très peu de place au gout de levure qu’on peut retrouver dans mes autres hydromels. Le miel est ici sublimé par la levure à champagne qui laisse un arrière gout unique mais subtile ! Les bulles légères de cet hydromel en augmente la finesse sans ajouter aucune agressivité, le rendent davantage rafraîchissant et permettent en plus de décupler son odeur si agréable.
En somme, il s’agit d’un vin de miel sec, à peine acide et légèrement amer, au bon gout de miel de tilleul.
Servi frais mais pas glacé, c’est un apéritif idéal. Plus tiède, à température de cave, son gout de miel est plus intense, il est plus rond et peut très bien accompagner un repas. Enfin, petite préférence personnelle, j’apprécie déguster cet hydromel très lentement en commençant très frais pour le côté désaltérant et le laisser ensuite se réchauffer peu à peu pour en exalter toutes les saveurs. Lors du service je fais personnellement attention de ne pas verser le dernier centimètre au fond de la bouteille, car les levures qui s’y trouvent ont une texture poudreuse qui viendrait troubler la robe si parfaitement limpide, ça serrait dommage ! Mais à contrario nombreux sont les amateurs qui préfèrent cet hydromel trouble, servi avec sa lie, pour le petit gout particulier en plus et l’amertume à peine plus intense. C’est une affaire de goûts.
Brassée avec une grande quantité de blé et d’avoine pour lui apporter une texture douce et longue en bouche malgré le taux d’alcool faible, ses saveurs sont dominées par un houblon subtile et floral. Mais on y décèle aussi des notes fruitées bien présente apportées à la fois par le houblon « Mistral » d’Alsace, que j’aime presque autant que son cousin le « Barbe Rouge », et par la levure, il ne faudrait pas l’oublier ! Enfin, une pointe maltée à peine caramélisée se fait sentir discrètement dans le fond pour finir d’équilibrer cette bière toute en douceur.
L’inspiration pour la Douceur Dorée, c’est en fait un peu un retour aux sources pour moi, car c’était la troisième recette brassée en 2017 pour la toute jeune Brasserie du Vallon… L’idée étant d’avoir une bière que, très égoïstement, j’apprécierai déguster cet été en terrasse, une bière « de soif » mais loin d’être aqueuse ou insipide ! De la rondeur, un gout à peine sucré, beaucoup de douceur et une amertume presque absente, une robe troublée par le blé, l’avoine et un tout petit peu de levure, un ensemble qui révèle finalement des saveurs faciles d’accès, mais dans lesquelles ont peut s’amuser à chercher des détails pour une dégustation à la fois intéressante, facile et équilibrée…
Les puristes la boiront évidemment sans ajouts quelconques. Mais à vrai dire j’ai hésité à y ajouter du pur jus de citron pressé lors de l’embouteillage. Je l’avais fait pour la version V1 brassée en 2017 et le résultat était agréable. Finalement cette fois-ci, j’aimais tellement le gout de cette bière sans jus de citron ajouté, que je me suis dit que ça serait dommage, et qu’il valait mieux laisser le choix au consommateur de l’agrémenter ou non d’un trait de jus de fruit frais, citron, pamplemousse ou autre ! Cette bière se prête en effet très biens aux cocktails, mais pour respecter son élégance et son équilibre, ajoutez-y des saveurs nouvelles avec modération 😉
J’ai décidé, pour mettre en valeur la subtilité du miel d’acacia, d’en faire un vin plat, sans bulles. L’objectif était ici de préserver la finesse et l’équilibre de ce miel léger. Cet hydromel au miel d’acacia est donc un vin léger (8.2%alc), doux mais très fin, loin d’être sirupeux, il est à peine sucré (demi-sec), sans amertume ni acidité. En somme, c’est un hydromel naturel, sans sulfites et non-pasteurisé. Les maîtres mots sont ici élégance et simplicité, quand les mots d’ordre sont intensité et fraîcheur pour l’hydromel au miel de tilleul pétillant.
Au même titre qu’un vin blanc, il peut aussi bien être dégusté en apéritif qu’au repas, toutefois étant donné sa finesse il ne conviendra pas aux plats épicés ou aux goûts trop puissants. Le laisser se réchauffer dans le verre pendant la dégustation permettra d’intensifier les saveurs de miel et de révéler plus aisément ses notes à la fois fruitées et florales ainsi que le léger goût de levure caractéristique.
Petit détail technique : étant donné que ce vin est plat, il n’a donc pas refermenté en bouteille (contrairement à mes bières ou aux hydromels pétillants), il y a donc très peu de lie (dépôt naturel de levures) au fond de la bouteille. Aussi, la refermentation permet quand elle a lieu d’absorber l’oxygène présent dans la bouteille, donc j’ai préféré ici remplir ces bouteilles très haut pour éviter qu’il y ai trop d’air dans le goulot et permettre ainsi à cet hydromel de se conserver plus d’un an sans craindre l’oxydation !
Le miel de tilleul est vraiment idéal pour l’hydromel, car il développe des saveurs vraiment uniques, à la fois fraîches et florales, tout en élégance. Son goût fort ne laisse pas la place aux saveurs d’alcool et très peu de place au gout de levure qu’on peut retrouver dans mes autres hydromels. Le miel est ici la star ! Les bulles plutôt abondantes de cet hydromel en augmente encore la finesse, le rendent davantage rafraîchissant et permettent en plus de décupler son odeur si agréable.
Très peu sucré, c’est un vin de miel sec, légèrement acide et amer, au gout unique de miel de tilleul.
Servi frais mais pas glacé, c’est un apéritif idéal. Plus tiède, à température de cave, son gout de miel est plus intense, il est plus rond et peut très bien accompagner un repas. Enfin, petite préférence personnelle, j’apprécie déguster cet hydromel très lentement en commençant très frais pour le côté désaltérant et le laisser ensuite se réchauffer peu à peu pour en exalter toutes les saveurs. Lors du service je fais personnellement attention de ne pas verser le dernier centimètre au fond de la bouteille, car les levures à vin qui s’y trouvent ont une texture poudreuse qui viendrait troubler la robe si parfaitement limpide, ça serrait dommage ! Mais à contrario nombreux sont les amateurs qui préfèrent cet hydromel trouble, servi avec sa lie, pour le petit gout particulier en plus et l’amertume à peine plus intense. C’est une affaire de goûts.
La dégustation commence par le regard qui se pose sur une robe parfaitement limpide, une mousse blanche abondante et des bulles nombreuses qui remontent le long des parois. Au nez il n’y a pas de doute, même sans trop s’approcher on la sent déjà de loin ! En effet, elle a été houblonnée généreusement par deux fois : une fois pendant le brassage et une fois pendant la fermentation pour maximiser les saveurs et l’odeur unique du houblon Ariana, sans en extraire trop d’amertume…
Mais elle reste néanmoins amère, il faut le dire. Et c’est d’ailleurs une de ses qualités qui, associée à l’absence presque complète de sucres résiduels, la rend extrêmement rafraîchissante ! J’ai choisi de ne brasser cette bière qu’avec un seul houblon d’Alsace pour vraiment le mettre en valeur. C’était le projet : une bière pour un houblon. Donc les malts ont été choisis pour servir de base idéale dans ce but là, un léger gout de céréales en arrière plan, pas de gout vraiment sucré, ni caramélisé, mais une belle robe bien dorée néanmoins. Enfin, la levure spéciale « saison » à été choisie pour sa capacité à faire une bière sèche, originale et savoureuse, et venir compléter subtilement les notes fruitées et à peine épicées du houblon.
Par où commencer ?… C’est ma préférée. La fameuse Pâtissière, bière brune foncé presque noire, aux saveurs chocolatées évidemment, avec un peu d’amertume rappelant le café, mais finalement peu amère comparé à de nombreuses brunes. D’ailleurs mes bières sont rarement très amères en général. Ce n’est pas qu’une bière brune torréfiée (style stout), non, c’est aussi un peu une bière généreusement dosée en houblon un peu comme une IPA. On y retrouve notamment du houblon américain Citra pour des saveurs fruitées bien présentes.
Ronde en bouche, à peine sucrée, c’est aussi et surtout une explosion de saveurs complexes : chocolatées, fruitées, et torréfiées comme j’ai pu le dire avant, mais aussi des notes d’agrumes et de fruits tropicaux, un peu de fruits secs selon certains et encore un peu de café par dessus tout. Elle est un peu amère évidemment, mais douce quand même grâce au blé et à l’avoine notamment, qui viennent équilibrer les sensations avec leur texture, et le tout avec une longueur en bouche impressionnante !
Je n’ai pas de gamme fixe et je brasse rarement deux fois la même bière, mais celle-ci, je ne peux pas résister. Je l’ai brassée des dizaines de fois, et j’ai modifié déjà 7 fois la recette de fond en comble pour varier un peu les plaisirs. Dans cette septième version j’ai innové très fortement par rapport à la précédente version. En effet j’ai mélangé deux recettes ! J’ai ajouté dans la Pâtissière V6 du houblon « Barbe Rouge » léger fruité et floral et du malt d’avoine très doux et rond, qui donnaient son âme à la Folie Douce (une bière cuivrée légère en alcool).
Cette Pâtissière n°7 est donc l’exemple parfait de ce que j’aime faire : des bières mettant en valeur des ingrédients les plus locaux possibles (du houblon d’Alsace en l’occurrence), avec des saveurs originales et intenses… mais toujours avec une bonne dose d’équilibre, certains diraient même d’élégance parfois, pour une buvabilité maximale et des bons moments tout en douceur 🙂
Salut l’ami !
Ah ça faisait trop longtemps que je n’avais pas écrit sur ce blog, ça fait du bien de s’y remettre enfin !
Les révisions pour mes exam’ tous proches attendront 😉
Aujourd’hui, dans ce journal de bord un peu particulier je vais répondre à trois question que tout le monde me pose :
Tu l’as compris, dans cet article je vais aborder un peu plus en détail l’aspect financier de ma micro-brasserie dans l’état actuel des choses.
En toute transparence et sans tabous…
Je vais toutefois essayer de rester concis et de simplifier les calculs pour que ça soit plus sympa a lire.
I. Mes investissements en matériel de brassage
Pour ceux qui me découvrent en lisant cet article et qui n’ont pas encore lu la page « À propos » , je pense qu’il est nécessaire de rappeler qui je suis et quel est mon projet !
Et pour ceux qui me connaissent déjà, utilisez le sommaire pour plonger directement au coeur de l’article 😉
Pour faire simple, je m’appelle Quentin, j’ai 22 ans au moment d’écrire ces lignes, je suis élève ingénieur et depuis début 2016 je suis aussi et surtout le brasseur du Vallon !… Lire la suite
1250 étiquettes, ça fait un paquet de bouteilles à encoller à la main ? #design #graphisme #étiquettes #logo #brasserie #artisanal pic.twitter.com/0fPjvysO03
— Brasserie du Vallon (@BrasserieVallon) 1 juin 2017
Hey, voici une rapide mise à jour au sujet des (magnifiques ?) étiquettes de la Brasserie du Vallon dont j’avais présenté le prototype dans un précédent article !
Comme tu as peut-être pu le voir sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou Instagram, au choix), les étiquettes ont évolué depuis le prototype que j’avais montré il y a quelques semaines…
Jette-y un oeil, c’est bien mieux !
Maintenant, la version finale à été mise au propre et imprimée, j’ai donc enfin commencé à vendre mes bières 🙂
Et en bonus on à même pris de superbes photos des bouteilles dans un décore minimaliste pour mettre en valeur ce nouveau design ! Enfin… ma copine à pris de jolies photos, parce que moi j’suis nul pour ça 😛
Je te laisse juger, c’est de l’art :
Hey !! Ça y est, on a enfin trouvé le temps de bosser sérieusement sur mes étiquettes avec ma graphiste 🙂
Regarde un peu le résultat :
On a simplifié le logo pour qu’il soit joli en blanc et on est parti sur un design très épuré. C’est encore un prototype, donc les retours sont grandement appréciés ! Laisse moi un commentaire, ton avis m’intéresse 😉
Ces étiquettes je les ai voulues simples et agréables à regarder, avec une couleur qui reflète un peu la personnalité de chaque bière. J’ai mis en avant, juste sous le nom de la bière, un petit paragraphe descriptif de la bière. De plus sur ces étiquettes, au dos, se trouvent trois chiffres importants : le % d’alcool, les EBC et les IBU !
Comme ça tu pourra savoir les principales caractéristiques de la bière en lisant l’étiquette :
Tiens ça me rappel un peu la manière dont j’abordais la conception de recettes de bière dans mon article « Comment créer une recette de bière : les bases«
PS : admirez un peu la régularité du niveau de remplissage des bouteilles ! Pas mal pour des bouteilles remplies à la main, nan ? 😛
Hey, la dernière version de ces étiquettes est enfin finie et imprimée !
J’ai de super photos pour toi, viens voir par ici, ça en jette 😉
De l’eau à coulé sous les ponts depuis le premier article de ce blog … Et quel succès, je n’aurais jamais cru être capable d’arriver où j’en suis actuellement !
Merci à vous (et toi 😉 ) pour tout ce soutien, ces commentaires, ces échanges d’e-mails, …
Et pour fêter un peu cette première année d’existence, je me suis dit que ça pourrait être sympa d’écrire un petit article 🙂 J’ai donc décidé aujourd’hui de prendre quelques minutes pour regarder en arrière et surtout pour réfléchir au futur de ma brasserie et de mon blog ! |
Ow yess ! Le premier brassin n’a jamais été aussi proche !! 🙂
Le plus gros des démarches administratives est derrière moi (enfin !)
Les ingrédients sont tous là, bien rangés (et dispo à la vente 😉 )
Le matériel de brassage est en place …
Reste plus qu’à finaliser les aménagements et peaufiner quelques détails !!