Une sauce piquante lactofermentée : mon expérience, ma recette – Au-delà de la bière

Aujourd’hui, je complète encore la liste des articles hors-sujets par rapport à la bière…

Après l’article à grand succès sur les crackers aux drêches ou de la petite série en forte croissance à propos de la fabrication d’hydromels, on s’éloigne encore un peu plus des sentiers battus, et on fait du sans alcool aujourd’hui ! 

Sans alcool, certes, mais pas sans goût… 

J’ai ramené quelque chose de l’épicerie BIO du village d’à côté ce soir, quelque chose que je voulais acheter depuis quelques temps déjà, pour une soirée spécialement chaude qu’on a planifié quand on bon ami rentrera de Norvège…

Et de cet ingrédient haut en couleur, j’en ai fait une sauce fermentée !

Piments forts du jardin pour lactofermentation de sauce piquante maison

ATTENTION : ce que je vous raconte là, je le raconte en tant que parfait amateur !

Je fais mes petites expériences de fermentation/lactofermentation et autres joyeusetés culinaires à base de fruits/légumes/épices fermentés ou marinés, et je vous partage modestement mes réussites et mes échecs.

Comme j’ai pu l’expliquer dans le premier article de cette mini série impromptue  » Au-delà de la bière », le concept est simplissime : un tas de légumes, qu’on découpe ou qu’on mixe, on fout tout ça dans un bocal avec un peu de sel et d’eau, on patiente quelques semaines, et là, magie, on obtient un truc mangeable, nutritif, facile à conserver et surtout, dé-li-cieux !

Ingrédients pour une sauce piquante maison fermentée simple style tabasco

  • 10 piments forts équeutés (vidés ou pas, au choix) = 100gLire la suite

Fermentations de légumes, choucroutes, pickles et sauces piquantes – Au-delà de la bière

Bocal de légumes lactofermentés conservation naturelle et savoureuse de betteraves rouges

Aujourd’hui, dans la lignée de l’article sur les crackers aux drêches ou de ceux sur la fabrication d’hydromels, on s’éloigne toujours un peu plus de la bière…

J’ai eu un petit souci perso, rien de grave, juste un excès de stock de betteraves rouges… quelques kilos… et une petite idée trottait dans ma tête depuis quelques temps alors je m’y suis mis !

Enfin, après une petite dizaine d’année dans la fermentation d’alcools et notamment de bière, professionnellement, je viens enfin de me lancer (en tant que parfait amateur !!) dans la fermentation de légumes.

Lactofermentation, choucroutes, kimchi, tabasco, fermentation spontanée, pickles, marinades et autres joyeusetés culinaires à base de fruits/légumes/épices…

Un nouveau monde de saveurs et d’expériences fermentaires acidulées s’offre à moi !

 

ATTENTION : prenez mes conseils avec un grain de sel, même si je maitrise plutôt bien le concept de la fermentation en général, je débute sur ce sujet là précisément !

 

La lactofermentation, quésako ?

Le concept est simplissime : un tas de légumes, qu’on découpe ou qu’on mixe, on fout tout ça dans un bocal avec un peu de sel et d’eau, on patiente quelques semaines, et là, magie, on obtient un truc mangeable, nutritif, facile à conserver et surtout, dé-li-cieux !

Les légumes sont naturellement recouverts de millions de microorganismes qui n’attendent qu’une chose : Lire la suite

Petit guide complet sur l’Hydromel – Faire ses premières expériences de fermentation chez-soi

Analyse de la qualité des hydromels artisanaux de la Brasserie du Vallon

Salut, ami curieux ! 

Comme on me pose souvent la question : « Comment se lancer dans la fabrication d’hydromel ?«  je me suis dit qu’il était grand temps de faire cet article résumé avec toutes les infos.

Dans ce court article je liste tout ce qu’il y a à savoir techniquement en termes simples, et tout le matériel que je recommande pour ses premières expériences faciles d’hydromel maison.

Ma recette permet de faire en peu de temps 4L d’hydromel sec (ou demi-sec), en 2H au total et avec environ 50€ de matériel et ingrédients. C’est parti !

 

Pour commencer : la recette ! (simplissime ?)

C’est facile, pour environ 4L d’hydromel il suffit de faire bouillir ~3L d’eau (non-chlorée !), puis d’y ajouter ~1kg de miel (artisanal ?) et de laisser refroidir avant de mettre dans la bonbonne propre et désinfectée. On y ajoutera ~3g de levure.

Pour désinfecter la bonbonne, comme c’est du verre fragile, pas possible de l’ébouillanter comme j’aime faire avec mes cuves en inox, mais on peut simplement utiliser un alcool fort ou un produit de désinfection « chimique » vendu dans les boutiques pour brasseurs.

Une fois le jus sucré tiède (le moût) mis dans la bonbonne, on prend une mesure de densité et on décide avec quelle quantité d’eau froide on veut diluer (ou pas) pour obtenir précisément le taux de sucre initial visé.

Le taux de sucre initial (la densité) déterminera ensuite le taux d’alcool potentiel en fonction de la levure choisie. Certaines levures (celles à champagne notamment) font un peu plus d’alcool que d’autres avec une densité initiale égale. 

Et chaque miel a une « fermentabilité » légèrement différente, donc seul l’expérience permet d’avoir un calcul très précis. J’explique le calcul de l’alcool plus bas.

 

Choisir sa levure : le choix crucial !

Pesée de la levure à vin Vinoferm Brewferm Doux 1g pour 3L d'hydromel artisanal

Et pour les levures j’utilise depuis quelques années maintenant les levures à vin de la marque Vinoferm (Bioferm) suite à quelques petites expériences qui m’ont satisfait. Les souches « Rouge » et « Champ » notamment, mais les autres sont aussi intéressantes  : levures BIOFERM sur Amazon

À une époque, j’utilisais aussi cette levure M-05 avec pas mal de succès : levure M-05 sur Amazon. Mais elle a un goût de levure un peu plus présent, ça fait un peu brut je trouvais, c’était moins à mon goût, je préférais la finesse des levures à vin. Mais c’est une question de goûts, ça peut être intéressant de comparer les deux 😉

Je ne recommande pas la levure à bière, qui a trop de goût à mon avis, et qui n’est pas très adaptée à survivre aux taux d’alcool de l’hydromel.

Et surtout, il faut éviter la levure de boulanger je pense, qui est la pire de toutes. Elle n’est vraiment pas adaptée, donne un goût déséquilibré, ne tient pas l’alcool et clarifie très mal !

Certains utilisent aussi simplement les levures présentent naturellement dans le miel, mais moi je préfère les tuer (ou les affaiblir) lors du mélange avec l’eau bouillante au début.
Utiliser les levures « sauvages » naturelles du miel c’est prendre le risque d’avoir un hydromel qui fini acide, ou qui ne fermente pas ! Et le goût est aussi plus aléatoire… mais il faut être curieux et tester une fois au moins !

On a notre moût, on a choisi notre levure, il est grand temps de mélanger tout ça dans notre cuve de fermentation.

 

Cuves de fermentation, seaux, dame-jeanne…

Mon nouveau fût en chataigner, du miel et des hydromels artisanaux - La Brasserie du VallonPour les expériences d’hydromel je recommande de commencer avec des petites bonbonnes en verre de 4 ou 5L dans ce genre : https://www.saveur-biere.com/fr/dames-jeannes/3950-dame-jeanne-5l-avec-poignee.html

Il existe aussi des cuves en inox plutôt pratiques et facile à nettoyer et stériliser, mais elles sont souvent un peu grosses pour débuter les tests d’hydromel je trouve : Cuve de fermentation inox 25L Klarstein sur Amazon ou https://www.polsinelli.it/fusto-fermentatore-inox-30-l-P1446.htm

(On peut seulement les remplir à moitié environ, sans trop de problèmes, mais il ne faudrait pas faire 5L dans une cuve de 25L, il y aurait trop de risques d’oxydation !)

Je n’aime pas trop les seaux plastique parce que la fermentation de l’hydromel peut durer longtemps, et que je n’ai pas confiance dans ce matériau… mais ils ont l’avantage de ne pas être cher ! Chacun jugera.

 

L’équipement de « brassage » et embouteillage d’hydromel :

Mesure de la densité initiale de mon moût pour bière sans alcool 1.0250 au densimètre et 1.0245 au réfractomètre

Ensuite pour l’équipement, à part une casserole assez grande et une spatule en inox ou en plastique (pas en bois !!) il faut juste avoir un densimètre dans ce genre, avec une éprouvette de la bonne taille : https://www.saveur-biere.com/fr/outils-de-mesure/31939-densimetre-17-8-cm.html

Ou alors un réfractomètre… mais c’est moins précis, et surtout ça ne permet pas de mesurer le taux de sucre pendant la fermentation car l’alcool faussera très largement la mesure !

Néanmoins un réfractomètre c’est bien pratique pour mesurer le taux de sucre facilement avant fermentation, c’est ce que j’utilise toujours : réfractomètre pour bière et vin sur Amazon

 

Pour la mise en bouteille, il faut essayer de remplir des bouteilles propres et désinfectées, en minimisant l’oxydation, et en essayant de pas transférer trop de dépôt de levures dedans.

Pour ça, ce genre de syphon/pompe est pas trop mal : petit transvaseur automatique sur Amazon

Fourni avec un clip pour le fixer au bord de la cuve ou de la bonbonne, et avec une tige de remplissage pour pouvoir remplir les bouteilles facilement sans renverser à côté !

Pour fermer les bouteilles je recommande des bouchons mécaniques réutilisables (style bouteilles de bière Fischer) ou des capsules à bière.
Mais pour des premiers tests je recommande d’éviter les bouchons liège qui n’apportent rien au goût, sont chères et compliqués à mettre en place.
En fait les bouchons en liège risquent même de nuire à la qualité du produit sur le long terme si on utilise des bouchons bas de gamme.

 

Calculer le taux d’alcool de son hydromel maison :

dégustation d'hydromel artisanal miel de fleur et miellat d'érable soleil couchant

Pour les calculs d’alcool c’est très simple, on a mesuré la densité initiale pendant la dilution du miel à l’eau. Idéalement il faut prendre toutes ses mesures quand la température du moût est tombée à ~20°C car la chaleur fait baisser la mesure de plusieurs « points » de densité. Le réfractomètre à l’avantage d’être moins sensible à ce problème que le densimètre, puisqu’il n’a besoin que d’une ou deux gouttes de moût, qui refroidissent donc presque instantanément.

Personnellement je cherche toujours à être entre 1.065 et 1.074 avant fermentation pour avoir un hydromel sec qui finira à moins de 10%alc. Je trouve qu’au dessus de ~9%alc, la puissance de l’alcool vient en réalité cacher les saveurs subtiles du miel ! 

Admettons que ta densité initiale (DI) soit 1.074 pour l’exemple. La fermentation va se passer, et le taux de sucre va baisser pendant environ un mois.

Une fois que ton hydromel sera bien clarifié et qu’il n’y aura plus aucune bulle qui remonte, il sera certainement terminé. Il faudra alors prendre une première mesure de densité pour voir où il en est réellement.

Une semaine après la première mesure, on reprend une seconde mesure de densité à température égale. Si la densité n’a pas baissé entre ces deux mesures alors c’est très certainement prêt à embouteiller !

Pour l’exemple disons que l’hydromel fini à une densité finale (DF) stable de 1.004. C’est plutôt sec, mais pas le plus sec possible ! l’hydromel peut descendre en dessous de 1.000 pendant la fermentation.

Le taux d’alcool sera alors de DI – DF / 7.6 =  ( 74 – 4 ) / 7.6 = 9.2%alc.

Et si comme moi tu rajoute un petit sirop de sucre (5g/L) à l’embouteillage pour rendre l’hydromel pétillant (facultatif : méthode de resucrage pour refermentation en bouteille, comme pour la bière) alors ajoute environ +0.2%alc à ton calcul.

 

Fermentation bloquée ?

Avec ma recette, si lors de la mesure de la densité finale tu es au-dessus de 1.015, c’est qu’il y a certainement un soucis et que la fermentation n’est pas finie !

Attention, l’absence de bulles visibles ou la clarté de l’hydromel n’est pas un indicateur fiable pour savoir si la fermentation est terminée. Si tu embouteilles trop tôt, tes bouteilles pourraient refermenter et finir par exploser ! Attention aux grenades à fragmentation… ça serait dommage de s’éborgner 

Pour éviter ces problèmes, je conseille de garder ta bonbonne dans une pièce ni trop chaude ni trop froide. Autour de 20°C c’est pas mal. Je préfère les températures à peine plus fraiches, autour de 18°C, pour des saveurs plus légères et équilibrées… mais la fermentation est alors plus longue ! Il faut choisir…

Tu peux aussi avoir des soucis de fermentation si tu n’as pas mis assez de levure, si tu l’as tuée parce que le moût était trop chaud, si ton eau est chlorée… Donc attention à la température et à la qualité de tes ingrédients. Et pour la quantité de levure je recommande d’en mettre 2× plus que préconisé sur la notice des sachets !

 

Hydromels liquoreux ou forts, sulfites, clarifiants et nutriments…

Il faut savoir que, sans ajouter de nutriments et de correcteurs d’acidité, c’est difficile de faire une hydromel à plus de 10%alc et qui sente pas mauvais l’alcool et le dissolvant chimique.

J’ai déjà fait des tests en ajoutant un peu de jus d’orange et/ou du moût de bière comme nutriment, ça fonctionne bien. Pour les clarifiants « naturels », une infusion de thé noir semble être efficace (grâce à ses nombreux tanins). Mais la solution la plus simple reste encore la patience et le froid ! Je garde mon hydromel au frigo à 2°C pendant une semaine avant embouteillage, ça clarifie très bien 😉

Et je rappelle qu’il est compliqué (impossible ?) de faire un hydromel doux ou liquoreux sans y ajouter de sulfites et/ou sans le pasteuriser… mais bref, si vous parlez anglais, ce livre devrait t’éclairer :

https://livres-de-brassage.fr/avis-sur-complete-guide-to-making-mead

 

Et voila, je crois que j’ai tout dit ! En espérant que ma réponse soit suffisamment complète, claire et concise. 

N’hésite pas à laisser un commentaire si tu as une question ou si cet article t’a été utile 🙂 

 

Bon courage pour tes expériences !

En direct sur Twitch, FAQ brassage et apéro discussion ! Avec Louis de La Caisse à Outils (+ rediffusion Youtube)

Après le succès du premier apéro-interview live avec Louis, et vu le nombre de questions qui fusaient sans cesse, on a décidé dans ce second épisode de vous faire une FAQ au sujet du brassage (amateur et pro) !
 
Y a même Fitz le Brasseur qui est venu nous dire salut, en direct du Québec 😀 
Et deux autres brasseurs qui sont aussi passés raconter leur histoire et leur point de vue.
 
C’était vraiment sympa de pouvoir échanger entre passionnés pourtant si éloignés géographiquement !
 
 
Merci à Louis de La Caisse à Outils d’avoir organisé ce sympathique événement virtuel, à cette époque de pandémie où on manque tant de lien social !
Merci aussi à tous ceux qui ont participé au live, et désolé à tous ceux dont les questions sont restées sans réponses… On se retrouve très bientôt pour la suite 😉
 
Pour les curieux, le précédent épisode est aussi disponible sur les plateformes de vidéo habituelles
 
Et si ce genre de contenu t’intéresse, tu peux aller fouiller parmi les quelques podcasts, vidéos et direct live que j’ai recensé sur le blog

Interview en direct avec Louis de l’association La Caisse à Outils – Dégustations et discussions bière, brassage, projets et philosophie…

Après quelques podcasts et vidéos, j’ai enfin pu tester un peu le direct live, et je dois dire que c’est franchement pas mal !
 
On s’est donné rendez-vous avec Louis en simultané sur Facebook, Youtube et Twitch pour un petit live où on a discuté tranquillement de bières, de brassage, et dégusté quelques unes de mes recettes du moment.
Le tout en répondant évidemment aux questions nombreuses de notre modeste audience d’une soixantaine de brasseurs/curieux.
 
La rediffusion est disponible (avec plein d’autres vidéos au sujet de la bière !) sur la chaine YouTube de Louis (La Caisse à Outils), et certainement aussi sur sa page Facebook :
 
 
Déjà un millier de vues en trois semaines, je n’en attendait pas tant !
Il faut croire que le format plait bien et que ce qu’on y dit attire les curieux et les passionnés 😉
 
Si ce genre de contenu t’intéresse, tu peux aller fouiller parmi les quelques podcasts, vidéos et direct live que j’ai recensé sur le blog… et qui parlent évidemment tous de bière, de brassage, de création de micro-brasserie et autres sujets en rapport avec notre passion commune pour cette formidable boisson créatrice de lien social 🙂
 
À bientôt pour la suite !

Expériences de maltage/brassage au malt VERT : écologique, local, pas cher et efficace !

Illustration article malt vert - Brasserie du Vallon

Et voici un nouvel article à propos des méthodes de brassage/maltage à l’ancienne…

Comme j’en parlais dans mes précédents articles à propos de ma nouvelle cuve de brassage « médiévale » faite main, et à propos de la théorie du brassage de bières crues (sans ébullition), il faut maintenant que je m’attelle à mes expériences de brassage au malt vert !

En effet, ma première expérience de brassage de bière médiévale s’est bien passée, il faut donc que je test maintenant d’y ajouter des céréales crues, puis du malt vert pour voir ce que chacun de ces ingrédients unique peut apporter à la bière.

En théorie il y a vraiment énormément d’avantages à brasser avec son propre malt vert, et comme il est vert, il est aussi beaucoup plus simple, requiert moins de matériel spécialisé et de temps pour être fabriqué comparé au malt classique…

Bref, je vois là une technique innovante qui pourrait être bien utile pour les amateurs comme pour certains professionnels !

À condition que mes expériences soient un tant soit peu concluantes… 

Ce que nous allons voir tout de suite 😉

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Bière CRUE N°1 – résultats de ma première expérience, recette et conclusions

10 décembre 2020
Cuve de brassage couverte surélevée sur des caisses pour pouvoir la vidanger - Expérience brassage de bière crue à l'ancienne technique médiévale raw ale - Brasserie du Vallon

Cuve de brassage avec son couvercle, surélevée sur des caisses vides pour pouvoir la vidanger…

Incroyable, on ne m’arrête plus !

Voila le troisième article de la série sur le brassage de bières crues, médiévales, locales, écolo, rustiques, low-tech… 

Le troisième, mais pas le dernier 😉  

 

Aujourd’hui c’est déjà un premier aboutissement : je raconte rapidement les résultats (concluants) de ma première expérience de brassage de bière crue…

Brassée totalement à l’arracheLire la suite

Fabrication d’une cuve de brassage médiévale en bois ! Technique de brassage de bière ultra low-tech

6 décembre 2020
Photo cuverie Belles cuves de fermentation cylindro-coniques de 5hL en inox Polsinelli à la microbrasserie des Halles à Mulhouse - conçue et installée par Quentin MANGEL de la Brasserie du Vallon

Cuves de fermentation cylindro-coniques en inox de 500L, Brasserie des Halles à Mulhouse – Source : journal l’Alsace

Brasseur médiéval au quinzième siècle - Wikipedia

Illustration d’un moine brasseur médiéval au quinzième siècle – Source : Wikipedia.fr

De l’inox partout, du béton, des produits nettoyants/désinfectants surpuissants, des machines et des pompes, du plastique, des écrans et de l’électronique a tire larigot… Voila avec quoi on brasse aujourd’hui, chanceux homo industrialis que nous sommes !

Mais comment ferions-nous sans ça, comment faisaient-ils au moyen age ?

À cette époque médiévale, et notamment au début de la période, le simple fait d’avoir une cuve, un récipient étanche de gros volume, était une prouesse technique réalisée par les meilleurs artisans !

Il s’agissait d’un investissement colossal, qui était ensuite passée de générations en générations. Tous les métaux étaient relativement rares comparé à notre démesure moderne, donc ils étaient assez précieux, et réservé aux outils essentiels là où il n’y avait aucun substitut possible…

Pour ma part, Lire la suite

Vin Dieu ! Ma première bière sauvage, acide, « sour », naturelle … au vin nouveau !!

16 novembre 2018
Moût de pinot noir vin nouveau fermenté jus de raisin récolté 2018 - Expérience bière sauvage au vin nouveau - Brasserie du Vallon - Alsace

Du vin nouveau de pinot noir fermenté (jus de raisin local récolte 2018) … avec des bons ingrédients on fait de bonnes bières 😉

Hey salut, aujourd’hui, ça va être sauvage !

 

Cet article est destiné aux curieux mais aussi et surtout aux brasseurs de tous bords qui sont intéressés par les lambic, gueuzes, sour et autres bières acides de fermentation spontanée, naturelle …

Bref, c’est parti ! 😉

 

Une bière sauvage c’est quoi ?

Vaste question !!… Le souci ici c’est qu’il n’y a pas vraiment de consensus, que chacun utilise un peu le terme de son choix, et qu’un même terme peut désigner deux bières produites très différemment …Lire la suite

Les 14 étapes pour brasser de la bière – Comprendre le brassage grâce au vocabulaire

Attention, ce que je vais dire peut sembler ennuyeux, mais lis jusqu’au bout, ça pourrait t’intéresser !
Pour mieux parler de brassage ou si tu veux découvrir le brassage de bière, lis la suite ! 😉

 

Salut à toi, lecteur curieux, aujourd’hui j’ai décidé d’aborder le brassage sous un angle nouveau parfois négligé par certains : celui du vocabulaire !

 

Bien que cela puisse paritaire barbant, s’intéresser aux mots permets de comprendre quelques subtilités.

Mais rassure toi, on vas pas faire d’analyse linguistique, je suis brasseur, pas membre de l’académie française 😛

 

L’objectif de ce « court » article est double : 

  • Apprendre quelques mots de vocabulaire technique de brassage
  • Et donner très simplement une vision globale cohérente du processus de brassage de bière

Cet article s’adresse donc à tout le monde qu’importe les connaissances préalables 😉

 

Voyons donc dans l’ordre les 14 étapes qui se succèdent dans l’élaboration de bières artisanales et le vocabulaire qui les entourent.

(Et dis moi en commentaire après avoir lu cet article si tu comprends effectivement un peu mieux le brassage ! 🙂 )

 

Banière lianne de houblon fine

 

I – Le brassin

Brassin :

Terme désignant le lot de moût produit en une fois par le brasseur, comme dans la phrase :

« Ce brassin est gâché, j’ai laissé brûler les grains au fond de la cuve »

 

Mais ce mot peut aussi désigner la période de temps accordée à la réalisation des étapes du brassage, comme dans la phrase :

« Ouai, ça vas mon brassin d’hier s’est bien passé »

 

On remarquera queLire la suite

5 astuces de brassage – brasser facile, rapide et moins cher !

Page de garde du livre de brassage amateur Faire sa Bière Maison

Aujourd’hui on parle technique, enfin, plutôt astuces de brassage en fait !

Je fait ici une liste non exhaustive de mes meilleurs astuces pour brasser plus facilement.

 

Certaines vont te surprendre, voir te choquer peut-être ? Alors attention ! 😉

 

Dès mes débuts dans ce formidable hobby qu’est le brassage amateur de bière, j’ai tout de suite trouvé certaines étapes très longues et fastidieuses.

Aujourd’hui je remet donc en question avec toi ces techniques qu’on à tous appris sans jamais les critiquer … À tord !

(MISE À JOUR : il y a maintenant plus que 5 conseils dans cet article 😉 )

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Créer une recette de bière : les bases

31 décembre 2016

Banière série d'articles tutoriel création de recette de bière - Brew it Yourself

Créer une recette de bière, voilà bien un préalable au brassage sur lequel de nombreux amateurs de tous les niveaux buttent !

 

Salut l’brasseur ! 🙂

Aujourd’hui, prépare-toi à lire pas mal, parce que je me lance avec motivation dans un grand projet pour tenter de combler à ma manière un vide auquel j’ai été confronté à mes débuts en tant que brasseur (amateur), en 2013.

Je n’avais trouvé nulle part un tutoriel satisfaisant, organisé et progressif, axé sur la création de recettes de bières !

 

Voici donc après des années d’apprentissage et de réflexion ma modeste contribution, qui, je l’espère, saura te guider ou te faire progresser vers la recette de bière idéale, vers le breuvage de tous tes fantasmes, vers le saint Graal ou plutôt vers la sainte pinte ! 😉

 

Ce tutoriel sans prétention est destiné principalement aux brasseurs amateurs de tous rangs.

Il devrait apporter quelques éléments intéressants aux confirmés et être un guide rassurant pour les débutants !Lire la suite

Tout savoir sur le houblon !

27 novembre 2016

les-cones-de-houblon-se-presentent-sous-diverses-tailles-et-formes

Le houblon est une plante complexe et passionnante ! Les cônes de houblon se présentent sous diverses tailles et formes, leurs odeurs sont toutes différentes, leurs saveurs aussi …

Après le teasing que j’ai fait dans le dernier journal de bord du jardin de la saison 2016, voici l’article tant attendu pour tout savoir sur le houblon !

 

Venez compléter vos connaissances au sujet de cette sublime création de la nature qu’est le houblon !

 

Une fois n’est pas coutume on risque de se retrouver avec un article de 3000 mots, et je m’en excuse d’avance ! 😀

On ne perd pas les bonnes habitudes !

Mais que voulez-vous, je veux être complet et partager un max de ce que je connais avec vous, mes très cher lecteurs 🙂

 

 

Assez causé, entrons tout de suite dans le vif du sujet.

Let’s go !
Lire la suite

Levures sauvages – capture, culture et utilisation en brasserie

Illustration Levures

Le curieux, passionnant et complexe monde des levures sauvages …

Bonjour tout le monde, vous pensiez vous y connaître en levures de brasseur et en fermentation ?

 

Alors venez remettre en cause vos acquis avec moi, on va s’intéresser aux levures sauvages ! 😉

 

 

Dans ce tout premier article d’une longue série d’expériences sur les levures sauvages, je vous fait cette petite introduction sur les techniques de bases liées à ces organismes unicellulaires passionnants que sont les levures sauvages.

 

Cet article se destine aux brasseurs amateurs avides d’expériences nouvelles. Attention on sort de notre zone de confort et on tente tout !

 

C’est parti !Lire la suite

Homebrew Beyond The Basics – résumé et critique

(nouvelle version 2018)

Salut à toi, internaute égaré, tu es brasseur amateur et tu trouves que tu ne progresses pas assez vite ? Tu as envie d’élargir tes horizons et de perfectionner tes techniques ?

Alors approche, j’ai un truc à te montrer !! 😉

 

Ça y est, j’ai enfin fini de lire ce livre … pour la deuxième fois ! ^^

 

Et à vrai dire je pense bien que je vais le relire une troisième fois pour bien graver toutes ces informations utiles définitivement dans ma mémoire, mais aussi tout simplement pour le plaisir des yeux !

 

Couverture livre Home Brew Beyond The Basics

Cliquez sur l’image pour voir le livre sur Amazon.fr

Après des jours d’écriture, de lecture et de relecture, quelques bières et des litres de café, voila donc enfin mon avis très argumenté et aussi neutre que possible à propos de ce livre génial qu’on m’a offert à noël, j’ai nommé le sublimissime Homebrew Beyond The Basics !

 

Dans cet article je vais vous faire un court résumé illustré, suivi d’une critique et conclu par quelques commentaires supplémentaires.

 

Vous voulez une mise en bouche ? Et bien voila pour vous, c’est beau, c’est bon, c’est intéressant, voyez vous-même :

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