Un petit investissement
Bonjour, bonsoir, joyeuses pâques et peut-être même joyeux Noël, qui sait, on est sur internet après tout ! ^^
Je ne suis pas en train d’écrire ces quelques mots rapidement pour vous faire une analyse psycho-temporelle de la persistance des données sur internet, non, on va se contenter de choses plus simples et bien plus intéressantes pour l’instant, des choses en rapport avec la bière, naturellement ! 😉
Tout récemment et suite à des recherches plutôt courtes sur leboncoin, j’ai déniché quelques offres fort sympathiques auxquelles je n’ai pas su résister bien longtemps !
J’ai donc craqué et, malgré mon budget restreint, j’ai consenti à un petit investissement.
Mais que diable ais-je bien pu acheter de si intéressant pour que je décide d’y dédier un article complet ?
Et bien mettons fin au suspens tout de suite, et comme une image vaut mille mots, voilà donc l’objet (ou plutôt les objets) du crime :
Mais évidemment je n’ai pas su me contenter de simplement investir dans un produit tout fait prêt à l’emploi, c’était plus fort que moi, il à fallu que je customise un les trois petites bonbonnes après les avoir correctement lavées. Garder ces paniers en osier, certes fort esthétiques, était inconcevable pour des raisons évidentes d’hygiène ! (et ils tombaient un peu en morceaux aussi…)
Bientôt ça sera au tour des grosses de prendre une douche bien méritée, mais là après deux heures de lavage intensif, de mesures et de collage d’étiquettes j’en avais un peu marre ^^
Voyez un peu le résultat de ce dur labeur :
Pour les curieux, non ce n’est pas du Schnaps dans les bonbonnes, j’ai simplement laissé une solution d’eau chaude et de Chemipro OXI (un nettoyant/désinfectant à l’oxygène actif) agir tranquillement en attendant la prochaine utilisation !
Mais pourquoi des bonbonnes en verre, fragiles et pas faciles à nettoyer ?
Et bien tout simplement parce que c’est carrément trop cool ! Avouez qu’avec ça dans la cave impossible de ne pas se sentir comme un savant fou réalisant des expériences délirantes risquant d’exploser à tout moment.
Personnellement à chaque fois que mes yeux se posent sur ces bonbonnes je frémis d’impatience à l’idée de les remplir de liquides divers et variés en cours de fermentation.
Et puis finalement elles ne sont pas si fragiles que ça, c’est quand même du verre soufflé, qui a résisté à un demi-siècle d’utilisation déjà !
Et il faut bien avouer que le verre soufflé, en plus d’être beau, est sacrément plus costaud que du verre moulé classique.
Bon évidement faut pas s’amuser à verser de l’eau bouillante dedans ou à le faire tomber du haut d’une armoire, mais j’ai assez confiance dans le savoir faire des artisans souffleurs qui l’ont réalisé au cours du précédent millénaire ! ^^
Et puis c’est vraiment excellent je trouve que chaque bouteille ai sa forme personnelle et que chaque bonbonne renferme plus ou moins de bulles à différents endroits. j’adore tous ces objets d’un autre temps où on voit encore le savoir faire des artisans d’une autre époque, quand les productions d’objets standards tous identiques les uns aux autres n’étaient qu’a leurs débuts.
Mais en réalité ce n’est pas seulement parce que c’est franchement cool ou esthétique que j’ai décidé d’acheter ces bonbonnes en verre, en plus c’est franchement encombrant comme bibelot ^^ En réalité c’est plutôt dans un optique de recherche de la qualité et surtout de la sécurité !
Là vous êtes intrigués je suppose… en quoi des bonbonnes en verre fragiles et sales sont-elles synonyme de qualité, et encore plus étrange, de qualité ?!
Vous le savez certainement, tous les produits plastiques se dégradent peu à peu avec le temps, plus ou moins vite en fonction de leurs caractéristiques respectives et de l’utilisation qu’on en fait, empoisonnant inévitablement (mais légèrement, faut pas dramatiser non plus) tout ce qui les touche avec leurs nanoparticules de plastique et en dégageant des substances bien pires (qui à parlé de bisphénols ?), qui elles sont à coup sûr cancérigènes ou perturbateurs endocriniens !
J’ai donc choisi de réaliser ce petit investissement (moins de 30€, merci leboncoin) pour mes futures expériences.
Étant donné mes objectifs de produire des hydromels et certaines bières « sauvages » impliquent de laisser fermenter et/ou vieillir certaines boissons pendant parfois plus de 6 mois, le verre me sembliais incontournable pour mes fermenteurs !
Je ne suis pas très à l’aise avec les plastiques, vous l’aurez compris en lisant le paragraphe précédent, alors autant pour deux ou trois semaines de fermentation j’estime que la pollution due au plastique est infinitésimale à telle point qu’elle est non mesurable et techniquement négligeable.
Par contre pour un contacte prolongé de six mois ou plus je suis bien plus à l’aise avec ce bon vieux cristal amorphe de silice, aussi connu sous le nom de … verre ! 😛
Au final je me retrouve donc avec trois bonbonnes en verre soufflé de 3,5L (dont 3L réellement utilisables, parce qu’il faut un peu de marge pour le Kraüsen en début de fermentation) graduées par paliers de 50cl, prêtes à recevoir ma toute première expérience dans les semaines à venir.
Mais oublions un peu ce chef d’oeuvre bricolagistique pendant quelques minutes et revenons rapidement sur ma première expérience pour un peu de teasing comme je l’aime.
Mon expérience ? Un simple comparatif de trois levures différentes, en se basant sur un même moût séparé en trois pour éliminer un maximum de variables. L’objectif étant de me faire une idée des différences possibles non seulement au niveau du gout mais aussi des différentes caractéristiques (atténuation, floculation, vitesse de fermentation, …) entre de la levure ale, de la levure lager et, un peu plus originale, de la levure de boulanger.
Pourquoi de la levure de boulanger ? C’est pour faire du pain me direz vous.
Et bien oui, ça semble logique, mais les levures de boulanger sont exactement le même « champignon à sucre » ( = Saccharomyces) que les levures à bière !
Elles mangent du sucre et excrètent de l’alcool et des composés aromatiques. Mais contrairement aux levures de brasseur, issues de siècles de sélection de brassin en brassin, les levures de boulanger ne possèdent pas forcément des caractéristiques aussi idéales pour fermenter de la bière, comme la résistance à l’alcool ou une bonne floculation.
Toutefois je me suis dit que justement à cause de leurs caractéristiques atypiques elles pourraient apporter une touche unique dans une bière artisanale. On verra bien ce que l’expérience nous dira à ce propos !
Et puis il semblerait aussi que l’utilisation des levures de boulanger soit source de débat dans le monde des brasseurs amateurs, alors je voulais aussi essayer d’apporter ma bière à l’édifice en faisant une expérience la plus sérieuse possible, conclue par un test 100% à l’aveugle et en donnant des conclusions, je l’espère, les moins biaisées possibles !
Vous remarquerez que je n’ai pas dit « scientifique » pour parler de l’expérience, et ceux tout simplement parce que je n’ai pas la prétention de tirer des conclusions parfaitement justes et irréfutables. je préfère prévenir tout de suite et être clair, ça évite les malentendus par la suite 😉
Bien. Il me semble que pour un article écrit « rapidement » j’en ai déjà bien assez dit !
Vous remarquerez l’attention que j’ai porté à agrémenter mon article de quelques photos pour briser un peu la monotonie du texte. Vous en pensez quoi, quelles sont vos préférences ? Encore plus d’images ? Des titres et sous-titres ? Des articles encore un peu plus courts et plus souvent ?…
Vous l’aurez compris, j’aimerai bien avoir votre avis !
Alors comme d’habitude, n’hésitez pas à laisser un commentaire et envoyez moi autant de mail que vous le voulez, je suis avide de dialogue 😉
Allez, à très bientôt pour plus de nouvelles sur mon projet (le SPI approche à grand pas !) et sur le jardin, qui s’épanouit à une vitesse inimaginable à la faveur de ce début de saison plutôt clément !
Schüss !